Un spectacle inédit de musique andalouse et de chants et danses Flamenco a été présenté jeudi soir à Alger par la chanteuse Hasna Hini et la danseuse de Flamenco Samara et son guitariste Sergio Matesanz, dans un échange prolifique qui a réuni deux genres musicaux du patrimoine méditerranéen.
Organisé par l’Office Riadh El Feth (Oref), “Sinfonia Andalousa”, intitulé du spectacle, a permis au nombreux public de la salle Ibn-Zeydoun d’apprécier, une heure et demie durant, une prestation rendue dans une rencontre onirique entre huit musiciens algériens, un instrumentiste et un vocaliste espagnols, dirigés par le professeur Smail Hini.
Organisé par l’Office Riadh El Feth (Oref), “Sinfonia Andalousa”, intitulé du spectacle, a permis au nombreux public de la salle Ibn-Zeydoun d’apprécier, une heure et demie durant, une prestation rendue dans une rencontre onirique entre huit musiciens algériens, un instrumentiste et un vocaliste espagnols, dirigés par le professeur Smail Hini.
Il n’aura fallu que d’une rencontre entre Hasna Hini et Samara, deux artistes algériennes établies en Espagne, pour que jaillisse l’étincelle d’un projet artistique unique, brillamment mené avec Mansour Brahimi à la mandoline, Lamouri Mohamed Lamine aux percussions, Said Gaoua au cajon, (percussion en forme de caisse), Madjid Ouagnoun à la deuxième voix, Samir Assas à la derbouka et le remarquable violoniste virtuose Kheireddine M’Kachiche.
Sous l’impulsion et le regard académique de son père (au qanun) Smail Hini, un des maîtres de la musique andalouse qui a voué sa vie à la formation des jeunes, Hasna Hini au luth, a entonné, en solo ou en duo avec le chanteur Raul Jinenez, une dizaine de pièces des terroirs Hawzi, Chaâbi et espagnol, également exprimée à travers la fermeté du pas et du regard, la grâce du geste précis, l`élégance du mouvement et la contraction du corps qui donnent à Samara, dans ses multiples tenues flamboyantes, un charisme imposant.
Les pièces, “Ya zahwet bali ya ghali”, “Koulili bellah ya chemâa”, “Atfekkart wedjrat demaâti” du regretté El Hachemi Guerouabi (1938-2006), “Parom pom pom” de Manolo Escobar (1931-2013), “Rosa Maria”, “Soleada”, “Ech’Chemâa” du regretté Kamel Messaoudi (1961-1998), “Alger, Alger” de Lili Boniche (1921-2008), “Noubet Sika (une partie), “Ala Faskini (inqilab), “Ma teftakar ya ghazali” (n’çraf), “Rit el qamar kad ghass” (khlas 1) et “Ya ma dellalouk ya badri” (khlas 2), ont constitué le répertoire rendu dans des atmosphères conviviales.
Le jeu d`accords inversés à la guitare et les sons amples et compressés du “Cajon” , caractérisant le genre Flamenco, ainsi que les envolées phrastique de Kheireddine M’Kachiche et Mansour Brahimi , ont bâti de belles passerelles culturelles et exprimé les émotions de la vie dans ses joies et ses peines.
Le public qui a savouré le spectacle dans la délectation, a pris du plaisir à apprécier, dans une randonnée méditerranéenne, des chants et des danses de différents registres artistiques, émanant de la tradition populaire.
Etablie à Madrid (Espagne), Hasna Hini, diplômée par ailleurs en musicologie à Paris, a, dès l’âge de huit ans, adhéré à l’Association “Essendoussia”, puis “El Inchirah”, pour participer comme soliste, alors qu’elle n’a que 15 ans au Festival de Ghaza (Palestine).
Partie à Paris, elle adhère à l’Association “Les airs andalous” et poursuit une formation académique, avant de s’envoler à nouveau pour Madrid où elle progresse dans son art, avec des formations marocaines et gitanes.
Fière de s’être frottée à de grands maîtres de la musique, comme les regrettés Boudjemaâ Fergane et Amar Ezzahi, ainsi que son père, Hasna Hini compte deux CD à son actif, “Min touratina” (de notre patrimoine-2008) et “Chiâar Errouh wel qalb” (Poésie de l’âme et du coeur-2010).
Connue du public d’Alger où elle y est née, Samara s’initia très jeune au piano, au violon et à la danse classique, avant de découvrir quelques années plus tard à Paris, alors jeune étudiante, sa passion pour le chant et le Flamenco.
Après des études universitaires en journalisme et en économie, elle suit une formation de danse et obtient le diplôme de la Fondation Cristina Heeren d’Art Flamenco, pour se perfectionner ensuite auprès de grands maîtres de ce genre de musique.
Parmi ses plus grandes sources d’inspiration, des danseurs aux univers très différents tels que Milagros Menjibar, José Galvan, Carmen Ledesma ou encore Ursula Lopez. .
Chef d’oeuvre du patrimoine immatériel de l’humanité, le Flamenco, exhalant les parfums méditerranéens de l`Andalousie, est classé depuis 2010 par l`Organisation des Nations Unies pour l`Education, la Science et la Culture (Unesco).
Sous l’impulsion et le regard académique de son père (au qanun) Smail Hini, un des maîtres de la musique andalouse qui a voué sa vie à la formation des jeunes, Hasna Hini au luth, a entonné, en solo ou en duo avec le chanteur Raul Jinenez, une dizaine de pièces des terroirs Hawzi, Chaâbi et espagnol, également exprimée à travers la fermeté du pas et du regard, la grâce du geste précis, l`élégance du mouvement et la contraction du corps qui donnent à Samara, dans ses multiples tenues flamboyantes, un charisme imposant.
Les pièces, “Ya zahwet bali ya ghali”, “Koulili bellah ya chemâa”, “Atfekkart wedjrat demaâti” du regretté El Hachemi Guerouabi (1938-2006), “Parom pom pom” de Manolo Escobar (1931-2013), “Rosa Maria”, “Soleada”, “Ech’Chemâa” du regretté Kamel Messaoudi (1961-1998), “Alger, Alger” de Lili Boniche (1921-2008), “Noubet Sika (une partie), “Ala Faskini (inqilab), “Ma teftakar ya ghazali” (n’çraf), “Rit el qamar kad ghass” (khlas 1) et “Ya ma dellalouk ya badri” (khlas 2), ont constitué le répertoire rendu dans des atmosphères conviviales.
Le jeu d`accords inversés à la guitare et les sons amples et compressés du “Cajon” , caractérisant le genre Flamenco, ainsi que les envolées phrastique de Kheireddine M’Kachiche et Mansour Brahimi , ont bâti de belles passerelles culturelles et exprimé les émotions de la vie dans ses joies et ses peines.
Le public qui a savouré le spectacle dans la délectation, a pris du plaisir à apprécier, dans une randonnée méditerranéenne, des chants et des danses de différents registres artistiques, émanant de la tradition populaire.
Etablie à Madrid (Espagne), Hasna Hini, diplômée par ailleurs en musicologie à Paris, a, dès l’âge de huit ans, adhéré à l’Association “Essendoussia”, puis “El Inchirah”, pour participer comme soliste, alors qu’elle n’a que 15 ans au Festival de Ghaza (Palestine).
Partie à Paris, elle adhère à l’Association “Les airs andalous” et poursuit une formation académique, avant de s’envoler à nouveau pour Madrid où elle progresse dans son art, avec des formations marocaines et gitanes.
Fière de s’être frottée à de grands maîtres de la musique, comme les regrettés Boudjemaâ Fergane et Amar Ezzahi, ainsi que son père, Hasna Hini compte deux CD à son actif, “Min touratina” (de notre patrimoine-2008) et “Chiâar Errouh wel qalb” (Poésie de l’âme et du coeur-2010).
Connue du public d’Alger où elle y est née, Samara s’initia très jeune au piano, au violon et à la danse classique, avant de découvrir quelques années plus tard à Paris, alors jeune étudiante, sa passion pour le chant et le Flamenco.
Après des études universitaires en journalisme et en économie, elle suit une formation de danse et obtient le diplôme de la Fondation Cristina Heeren d’Art Flamenco, pour se perfectionner ensuite auprès de grands maîtres de ce genre de musique.
Parmi ses plus grandes sources d’inspiration, des danseurs aux univers très différents tels que Milagros Menjibar, José Galvan, Carmen Ledesma ou encore Ursula Lopez. .
Chef d’oeuvre du patrimoine immatériel de l’humanité, le Flamenco, exhalant les parfums méditerranéens de l`Andalousie, est classé depuis 2010 par l`Organisation des Nations Unies pour l`Education, la Science et la Culture (Unesco).