La délégation algérienne auprès de l’ONU à Genève a appelé jeudi le Haut-commissariat des droits de l’Homme (HCDH) à reprendre ses misions techniques au Sahara Occidental.
“S’agissant du territoire non autonome du Sahara occidental, nous rappelons encore une fois qu’aucune mission technique n’y a été entreprise depuis 2015 “, a relevé Mehdi Litim, chargé d’affaires auprès de la mission algérienne au cours d’un débat interactif avec la Haute -commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, tenu à l’occasion de la 44 ème session du CDH (Conseil des droits de l’homme).
“Nous sollicitons le HCDH à reprendre ces missions et à établir un programme d’assistance technique et de renforcement des capacités des institutions sahraouies”, a déclaré le diplomate.
Il a invité la cheffe des droits de l’Homme de l’ONU, à détailler les progrès réalisés à cet égard dans son prochain rapport annuel et lors de sa mise à jour orale.
Au cours de cette session du CDH, le groupe de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’Homme au Sahara Occidental a dénoncé la machine répressive marocaine dans les territoires occupés.
Jeudi, la Namibie par la voix de sa délégation à Genève, a affirmé qu’elle n’ira pas à contre-courant de l’histoire, réaffirmant son engagement à continuer à soutenir le droit inaliénable des sahraouis à l’indépendance.
“En tant que pays qui a vécu la même situation (coloniale), nous sommes déterminés à rester du bon côté de l’histoire”, a déclaré Collin O’Brien Namalambo, représentant permanent adjoint de la Namibie.
Usant de son droit de réponse, le diplomate namibien a répliqué à la délégation marocaine, en déclarant que son pays n’allait pas hypothéquer sa souveraineté pour permettre la poursuite du déni des souffrances du peuple sahraoui et de son droit à l’autodétermination.
Source APS