L’Afrique du Sud a appelé samedi le Conseil de sécurité des Nations Unies à soutenir la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) en vue de lui permettre d’honorer son mandat initial tel que défini par la Résolution 690 (1991) et toutes les résolutions ultérieures concernant la tenue d’un référendum, libre et équitable, sur l’autodétermination au Sahara occidental.
Selon un document publié par le Conseil de sécurité sur les positions des Etats membres concernant la question du Sahara occidental, rapporté par les médias sahraouis, l’Afrique du Sud a proposé au Conseil de sécurité d’”effectuer une visite dans les territoires occupés, comme ce fut le cas en 1995, à l’effet d’évaluer la situation sur le terrain, et mettre un terme à l’impasse politique actuelle entre les deux parties”, ajoutant que la question du Sahara occidental requiert l’attention du Conseil et ne doit pas être traitée différemment.
A ce titre, l’Afrique du Sud préconise “davantage de coordination officielle entre le Conseil de sécurité et l’Union africaine (UA) en ce qui concerne le Sahara occidental”, au même titre que les autres questions traitées par ledit conseil.
“Le Conseil de sécurité est également tenu de revoir ses méthodes de travail et de mener ses travaux de manière transparente et équitable, le traitement réservé à la question du Sahara occidental compromettant la capacité du conseil à opérer de réels changements sur le terrain et à aller de l’avant vers un règlement de ce problème”, a affirmé l’Afrique du Sud.
L’Afrique du Sud a également rappelé le “rôle pivot” dévolu au Conseil de sécurité pour ce qui est du règlement de la question sahraouie, selon la même source.
Et de réitérer sa profonde conviction quant au nécessaire attachement à la légalité internationale pour le règlement du dossier du Sahara Occidental, et l’impératif pour les deux parties (Maroc et Polisario) de s’en tenir aux résolutions du Conseil de sécurité et des lois internationales.
L’Afrique du Sud a appelé le Conseil de sécurité à agir de manière à ne pas permettre de dissocier la réalité politique de la légalité internationale car, ajoute-t-elle, cela risque de porter atteinte à l’ordre sur lequel repose l’ONU.
Source APS