Le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelmadjid Tebboune a rendu public, samedi, son programme électoral, placé sous le thème “Engagés pour le changement, capables de le réaliser” qui comporte 54 engagements pour l’instauration d’une “nouvelle République”.
Parmi les engagements prévus dans le programme de M. Tebboune, “une large révision de la Constitution, une reformulation du cadre juridique des élections, un renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique, et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics”.
Outre “une réforme globale de la Justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale”, le raffermissement de la démocratie participative figure également parmi les engagements du candidat.
A travers son programme, M. Tebboune s’engage, par ailleurs, à “édifier une société civile libre et active en mesure d’assumer sa responsabilité en tant que contre-pouvoir, mettre en application un plan d’action au profit des jeunes régi par un cadre réglementaire incluant des mesures permettant de transmettre le flambeau à la jeunesse, et à consolider les composantes de l’identité nationale, à savoir: l’islam, l’arabité et l’amazighité”.
Au volet économique, le candidat indépendant à la Présidentielle du 12 décembre prochain vise “l’application d’une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale”.
“Une amélioration du climat des affaires, l’encouragement de l’investissement notamment extérieur direct” sont aussi prévus dans ce programme électoral.
Les volets Défense et la Politique étrangères n’étant pas en reste, M. Tebboune promet de “mettre l’industrie militaire au service de la sécurité et de la défense nationales, et en faveur du développement économique, et s’employer à la révision des objectifs et des missions classiques de la diplomatie algérienne”, tout en veillant à “la promotion la participation de la communauté nationale à l’étranger dans le renouveau national”.
“Je me porte candidat libre et toutes les voies qui me soutiennent sont les bienvenues à l’exception de celles qui gravitent autour du courant étranger ou attentent aux constantes nationales”, a précisé M. Tebboune à une question de la presse, estimant que tous les candidats à la magistrature suprême du pays “bénéficient des mêmes chances, et c’est au peuple de choisir son président en toute liberté”.
Le programme électoral de M. Tebboune “cadre avec le vécu et les revendications du Hirak, c’est pour autant qu’il est applicable”, a-t-il conclu.