Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a appelé, mardi, à sortir la cause palestinienne du cadre conventionnel de gestion des conflit pour la placer en tête des préoccupations de la Communauté internationale.
“En cette dure période, il faut faire en sorte de sortir la cause palestinienne du cadre conventionnel de gestion des conflits pour la placer en tête des préoccupations de la Communauté internationale, afin d’accélérer la recherche d’une solution juste, globale et définitive préservant les droits légitimes du peuple palestinien frère”, a déclaré M. Boukadoum lors de la réunion d’urgence du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, consacrée à l’examen de l’action arabe face aux crime de l’occupant israélien en Palestine.
Le ministre a plaidé, dans ce sens, pour “une urgente intensification des efforts dans le but d’amener la Communauté internationale, notamment le Conseil de Sécurité, à s’acquitter de leur responsabilité historique, juridique et morale quant à la protection du peuple palestinien et la garantie du respect des règles du Droit international, dont le droit humanitaire, les droits de l’Homme et les résolutions onusiennes pertinentes”.
“Se taire face à ces crimes ne fera qu’aggraver la situation dans une région, embourbée dans les conflits”, a déclaré M. Boukadoum, estimant que l’urgence de la situation appelle à bannir les divisions et à réactiver la solidarité arabo-musulmane afin de consacrer la cohésion et le consensus indispensables pour le triomphe des questions centrales de notre monde arabo-musulman, à leur tête la cause palestinienne”.
Adressant ses remerciements au Secrétaire général de la Ligue Arabe pour “la célérité dans l’organisation de notre réunion, aujourd’hui”, M. Boukadoum a exprimé le souhait de “voir les positions de condamnation et les sentiments de réprobation qui nous animent tous en actions concrètes, à travers lesquelles nous œuvrerons, en unisson, pour le triomphe de nos frères palestiniens et la fin de l’injustice historique, dont ils font l’objet”.
Evoquant la situation dans la Bande de Ghaza, le ministre a relevé que les bombardements barbares et sauvages d’hier contre les civils palestiniens dans la Bande de Ghaza assiégée, les crimes racistes et extrémistes et la poursuite des campagnes de judaïsation et d’annihilation de l’identité arabe d’El Qods “ne sont pas quelque chose de nouveau en ce sens qu’ils constituent l’essence même de la répugnante politique de l’occupant, mise en oeuvre au su et au vu du monde et en toute impunité”.
Ces douloureux évènements, a-t-il souligné, “viennent nous rappeler, encore une fois, la réalité des souffrances du vaillant peuple palestinien, sous occupation et siège, dont nous saluons sa résistance mais aussi nous interpeller sur nos responsabilités individuelles et collectives à la lumière des périls auxquels est confrontée notre cause centrale”.
M. Boukadoum a réaffirmé, à ce propos “le soutien inconditionnel de l’Algérie aux Palestiniens et son appui absolu au droit du peuple palestinien frère, au recouvrement de ses droits légitimes, citant en premier son droit inaliénable à l’établissement de son Etat indépendant, pleinement souverain, avec El-Qods pour capitale, conformément au droit international, à la légalité internationale et à l’initiative arabe de paix.
24 Palestiniens, dont 9 enfants, sont tombés en martyrs suite à l’agression sioniste contre la Cisjordanie, y compris El- Qods occupée et la Bande de Gaza, indique le bilan du ministère palestinien de la santé.
Source APS