Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a pris part, dimanche à Addis-Abeba, à la session de consultations sur la question de la réforme de l’Union africaine (UA), au cours de laquelle il a exposé la vision de l’Algérie sur la question de la réforme institutionnelle de l’UA qui figure désormais parmi les principales priorités de l’action de l’Organisation continentale.
Intervenant lors de cette session, tenue à huis clos avant l’ouverture solennelle du 30eme sommet des chefs d’Etat et de gouvernement (prévue en début d’après-midi), M. Ouyahia, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sommet de l’UA, a souligné que l’Algérie “partage l’impératif d’une réforme institutionnelle et structurelle de l’UA”, précisant que “le contenu de cette réforme devrait bénéficier de l’adhésion la plus large de l’ensemble des Etats membres”.
Dans le même ordre d’idées et concernant les aspects liés au financement de l’UA, le Premier ministre a indiqué que la mécanique financière de l’Organisation “devrait tenir compte d’un minimum d’équilibre entre l’ensemble des Etats membres et de leurs capacités économiques”.