Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a souligné lundi, dans la cadre de la Conférence qu’il a donnée au Centre des Etudes Internationales Stratégiques de Washington, que l’Algérie est “un havre de stabilité dans une zone marquée par de grandes turbulences du fait des crises et des menaces sécuritaires qui y sévissent”.
Il a, à ce titre, souligné que cette stabilité dont jouit l’Algérie, après une décennie de terrorisme, est “le résultat d’une démarche de paix qui a débuté par la politique de concorde civile suivie par celle de la réconciliation nationale, conduite par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, mettant ainsi fin à la tragédie nationale et orientant les ressources du pays vers les objectifs de développement socio-économique”.
“L’Algérie conserve sa stabilité malgré les multiples défis d’ordre sécuritaire et les crises et conflits dans la région”, a ajouté M. Messahel, précisant que cette capacité de l’Algérie à préserver sa sécurité et sa stabilité est le résultat “d’une démarche globale” qui a contribué au “renforcement” des institutions de l’Etat et à “l’approfondissement de la bonne gouvernance et de la démocratie en tant qu’antidote du discours de l’exclusion et de l’exclusif”.
Il a ajouté que l’Algérie avait mis “progressivement” en œuvre des “politiques globales” de déradicalisation se fondant notamment sur la “réappropriation de l’identité nationale, la promotion du référent religieux national d’un Islam d’ouverture et de tolérance, ainsi que les réformes économiques et des secteurs de la justice et de l’éducation, en vue de lutter contre les facteurs d’exclusion et de marginalisation”.
“Ce sont ces réalisations qui permettent à l’Algérie de préserver sa stabilité et sa sécurité et, partant, de contribuer à la stabilité régionale”, a conclu M. Messahel. Rappelons que M. Messahel séjourne à Washington dans le cadre de la tenue de la 4ème session du dialogue stratégique algéro-américain qu’il coprésidera avec son homologue M. Michael Pompeo mardi.