L’instauration du Mécanisme de coopération policière africaine (AFRIPOL) représente un “acquis sécuritaire important” pour relever les défis et trouver des solutions “idoines” et ainsi faire face aux différentes formes de criminalité en Afrique, ont soutenu les intervenants aux travaux de la première assemblée générale d’AFRIPOL.
Pour le général major Hamel AFRIPOL est “un acquis sécuritaire important sur le plan africain” et qui “permettra à des centaines de milliers de policiers de relever les défis et de trouver les solutions idoines pour faire face aux nombreux crimes auxquels sont confrontés les pays africains”.
“Nous sommes convaincus qu’AFRIPOL constituera, sans aucun doute, une valeur ajoutée dans la coopération policière sur les plans régional et international, et même le catalyseur et le maillon fort de l’alliance stratégique contre le terrorisme et le crime sous toutes ses formes”, a-t-il ajouté.
M. Hamel a affirmé à l’assistance que “l’Algérie est toujours disponible à apporter son aide et ne ménagera aucun effort afin de garantir le bon fonctionnement de ce service sécuritaire africain, et ce grâce à sa contribution permanente dans ce domaine à même de raffermir les relations de solidarité, d’amitié et de fraternité”.
Pour le président de la Commission de l’Union africaine, Mahamat Moussa Faki, les problématiques sécuritaires requièrent une “riposte collective”, la coordination et l’échange d’information et l’appui matériel et logistique, ajoutant que la “bonne gestion” des opérations et du suivi dépend de la mise en place d’un système sécuritaire commun à notre continent, qui est devenu un champ et passage aux courants destructeurs.
Il a soutenu qu’au sein de l’UA, la police représentait un “axe fondamental” pour garantir la paix et la sécurité et la respect de la loi, dans divers domaines, relevant que la fondation des capacités nationale est la première étape pour la protection des institutions et des individus, des biens publics et privés, domaine où l’Algérie a une grande expérience.
M. Faki Mahamat a, en outre, exprimé sa gratitude, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui “a toujours été une source d’inspiration pour nous”, relevant que la création d’AFRIPOL servira de passerelles et d’appui efficace entre les polices africaines et les partenaires étrangers.
De son côté, le directeur exécutif auprès d’Interpol, Tee Mauris a souligné la nécessité de renforcer la coopération et la compréhension pour réagir entre les polices africaines pour faire face aux défis de l’heure.
“Vous avez notre entier soutien pour vous aider à vous mobiliser afin de faciliter la coopération dans le continent pour faire face aux menaces, en tenant compte des spécificités régionales”, a-t-il soutenu.
Il a, dans ce cadre, invité AFRIPOL à œuvrer, de manière “planifiée”, pour régler les différents problèmes, à travers le renforcement de la coopération policière en Afrique, pour mettre fin au terrorisme.
Par ailleurs, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra et le président de la Commission de l’Union africaine, Mahamat Moussa Faki, ont signé l’Accord sur le siège d’AFRIPOL, en marge des travaux de la première assemblée générale d’AFRIPOL.
AFRIPOL est une organisation de coopération policière africaine visant à améliorer “l’efficacité” des services de police africains à travers l’échange d’informations et d’expériences en matière de lutte contre le crime transnational et le terrorisme.
Ce mécanisme se veut une “valeur ajoutée” à la coopération policière régionale et internationale et “une alliance stratégique” face aux menaces internationales qui pèsent sur un environnement en “constante évolution”.