Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a affirmé, jeudi à Alger, que les stages à l’étranger “seront limités, à l’avenir, aux projets scientifiques à valeur ajoutée pour la recherche scientifique et l’université algérienne”.
S’exprimant lors d’une séance plénière au Conseil de la Nation, consacrée aux questions orales et conduite par M. Salah Goudjil, Président du Conseil, M. Benziane a indiqué que “les stages à l’étranger seront limités, à l’avenir, aux projets de recherche à valeur qualitative et scientifique pour l’université algérienne et la recherche scientifique”, rappelant que ces stages “ont été gelés” lors des deux exercices financiers 2020 et 2021, du fait de la situation sanitaire.
Dans le même contexte, le ministre a fait savoir que le secteur s’employait actuellement à l’élaboration d’”une stratégie nationale”, en vue d’insuffler une dynamique dans le secteur, qui prend compte d’”un ensemble de mesures scientifiques”, à même de permettre aux enseignants et aux étudiants de bénéficier de journées de formation au niveau des laboratoires et des plateformes dont recèle le secteur”.
Répondant à la question du député du Rassemblement national démocratique (RND), Fettah Taleb, sur certains établissements “fictifs” à caractère scientifique et commercial qui organisent des colloques scientifiques à l’étranger et qui , selon lui, “font du chantage aux étudiants algériens pour participer à ces colloques et publier leurs recherches scientifiques, notamment “des revues scientifiques jordaniennes”, M. Benziane a affirmé avoir ordonné “l’ouverture d’une enquête sur les établissements et les chercheurs ayant pris part aux colloques dans certains pays”.
En réponse à une question du député du Parti du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Kissari sur la nécessité d’assurer l’orientation équitable des étudiants du Sud vers la formation en filières médicales, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a fait savoir que son secteur avait mis en place un système d’orientation qui repose sur “l’équité et la transparence” pour tous les bacheliers, selon “l’offre, loin de la politique des quotas”, soulignant que l’accès aux sciences médicales, toutes branches confondues, se fait sur la base de moyennes “unifiées” au niveau national, indépendamment de la wilaya de l’étudiant.
Les étudiants du Sud, orientés vers d’autres régions du pays, sont “pris en charge en termes d’études et de prestations”, en ce sens qu’ils bénéficient de l’hébergement, de la restauration et du transport ainsi que des activités scientifiques, a-t-il soutenu.
Source APS