Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a salué mardi les luttes des travailleurs algériens à travers les différentes étapes de l’histoire de l’Algérie.
Dans un message, à l’occasion de la fête internationale du Travail lu en son nom par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, le chef de l’Etat a rappelé qu'”à l’émergence de cette ère de lutte (ouvrière) dans les pays développés, les travailleurs de l’Algérie souffraient, comme le reste de notre peuple, des affres du colonialisme destructeur et de l’oppression et de l’exploitation des potentialités humaines et matérielles de notre pays au service de l’économie coloniale”.
Il a expliqué, dans ce contexte, qu'”il était évident de voir les travailleurs algériens, aussi bien en exil que dans le pays, à l’avant-garde du mouvement national de revendication de l’indépendance de la patrie et de voir la classe des ouvriers au cœur de la Glorieuse révolution de Novembre, la révolution des opprimés pour le recouvrement de tous les droits”.
A cette occasion le chef de l’Etat a rendu hommage à “des travailleurs qui étaient à l’avant-garde de l’épopée de la Glorieuse révolution de Novembre et qui ont consenti d’énormes sacrifices et un grand nombre de martyrs, dont Aissat Idir est le symbole”.
“Au lendemain de l’indépendance, les travailleurs et travailleuses ont été le pilier et le moteur de l’édification de l’Etat national, souligné le président Bouteflika, mettant en avant l’ampleur des défis qui se posaient à notre peuple les deux premières décennies de l’indépendance, lorsque nous avions commencé à poser les fondements de notre Administration nationale, lorsque nous nous préparions à sortir du néant la première fournée de nos usines, mieux encore lorsque nous avions procédé “avec audace et conviction”, à la nationalisation de nos hydrocarbures, a-t-il dit.
Affirmant que “l’Algérie a réussi à relever ces défis grâce à la clairvoyance de sa direction de l’époque, entièrement composée de nos moudjahidine, les artisans de la Révolution, mais force est de constater que cette réussite a été aussi le fruit de la mobilisation et de la détermination des travailleurs et travailleuses, particulièrement dans les moments difficiles”, le président de la République a estimé que “cette étape a laissé des enseignements fondamentaux desquels nous devons aujourd’hui puiser le nationalisme et la mobilisation sincère pour relever toutes sortes de défis”.
Le chef de l’Etat a salué également “la fidélité des travailleurs à ces mêmes valeurs lors que le devoir national a appelé à la sauvegarde de la République, de ses acquis et de l’indépendance nationale durant la décennie noire”.
“Je saisi l’occasion pour m’incliner à la mémoire des martyrs du devoir national durant la tragédie nationale et leur résistance pour que l’Algérie demeure débout”, a-t-il poursuivi rappelant que “le chahid Abdelhak Benhamouda est l’un des grands symboles de ces valeureux nationalistes, qui ont sacrifié leur vie pour l’Algérie”.