Le ministre sahraoui de l’Information, Hamada Selma, a salué dimanche les journalistes algériens qui défendent par leurs plumes libres les causes d’émancipation des peuples à travers le monde entier, notamment les causes sahraouie et palestinienne.
Dans son allocution d’ouverture d’un colloque intitulé “La cause sahraouie dans les médias arabophones: causes d’absence et moyens de présence” tenue au siège de la Présidence de la République sahraouie, M. Hamada Selma a mis en avant “le rôle crucial joué par les médias algériens dans la vulgarisation de la cause sahraouie et la sensibilisation de l’opinion publique interne et internationale”.
Dénonçant “le non respect par le régime marocain des libertés, notamment de la liberté de la presse”, il a cité à titre d’exemple le procès du journaliste marocain Slimane Rissouni, “qui s’inscrit dans le cadre des efforts du Makhzen pour l’étouffement de toute volonté de mise à nu de ses pratiques de répression autoritaire”.
Intervenant lors de cette rencontre organisée par le bureau de la Conseillère près la Présidence de la République sahraouie chargée du dossier du monde arabe, Nana Lebat Errachid, en collaboration avec le Réseau des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui, le responsable du Secrétariat de l’organisation politique du Front Polisario, Khatri Adouah, s’est félicité de ce colloque qu’il a estimé être une excellente initiative pour mettre en lumière les souffrances du peuple sahraoui ainsi que sa cause juste”, soulignant dans ce sens “le rôle du Réseau des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui”.
La rencontre a été marquée par l’intervention de plusieurs professionnels des médias venus d’Algérie, de Mauritanie, de Tunisie et d’Egypte condamnant dans leur ensemble “le parti pris des médias arabophones en faveur du Maroc lorsqu’il s’agit de la cause sahraouie”.
A ce propos, les participants ont plaidé pour la mise à profit des moyens offerts afin de donner de la visibilité à la cause sahraouie dans les fora internationaux et médias arabes et occidentaux et pour la mise en place de canaux de communication entre journalistes à travers le monde entier.
Les intervenants ont recommandé également la focalisation sur les réseaux sociaux au vu de leur importance pour faire connaitre la souffrance du peuple sahraoui.
Source APS