Le postulant à la présidence de la République doit réunir un ensemble de conditions énoncées dans l’article 87 de la Constitution et autres prévus dans l’article 139 de la Loi organique relative au régime électoral, a rappelé, dimanche, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) dans un communiqué.
Selon l’article 87 de la Constitution, ne peut être élu à la présidence de la République que le postulant “qui possède uniquement la nationalité algérienne d’origine et qu’il n’a jamais possédé une autre nationalité, et attester de la nationalité algérienne d’origine du père et de la mère et doit être de confession musulmane, il doit également avoir quarante (40) ans révolus au jour de l’élection”.
Le postulant au poste du président de la République doit “jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques et attester de la nationalité algérienne d’origine unique du conjoint. Il est requis d’attester la résidence exclusive, en Algérie, pendant 10 ans, au moins, précédant immédiatement le dépôt de candidature”.
De plus, le postulant doit prouver sa participation à la Révolution du 1er novembre 1954 pour les candidats nés avant juillet 1942 et la non implication de ses parents dans des actes hostiles à la révolution, pour les candidats nés après le 1er juillet 1942. Il doit également présenter une déclaration publique sur le patrimoine mobilier et immobilier à l’intérieur et à l’extérieur du pays, selon le même article.
En sus des autres conditions mentionnées dans l’article 139 de la Loi organique n 16-10 du 22 Dhou El Kaâda 1437 correspondant au 25 août 2016 relative au régime électoral, modifiée et complétée par la Loi organique n 19-08 du 14 Moharam 1441 correspondant au 14 septembre 2019, fait obligation au candidat d’accompagner le déclaration de candidature d’un dossier comportant les pièces ci-après: ” une demande de déclaration de candidature, une copie intégrale de l’acte de naissance, un certificat de nationalité algérienne d’origine, une déclaration sur l’honneur attestant que l’intéressé possède uniquement la nationalité algérienne d’origine et qu’il n’a jamais possédé une autre nationalité et une déclaration sur l’honneur attestant que l’intéressé est de confession musulmane”.
Le dossier contient aussi un extrait du casier judiciaire n 3 de l’intéressé, une photo récente, un certificat de nationalité algérienne d’origine du conjoint de l’intéressé, un certificat médical délivré à l’intéressé par des médecins assermentés, ainsi qu’une déclaration sur l’honneur attestant que le conjoint jouit uniquement de la nationalité algérienne et un certificat de nationalité algérienne d’origine du père et de la mère de l’intéressé.
Le dossier comporte également un diplôme universitaire ou un diplôme équivalent et une copie de la carte d’électeur de l’intéressé ainsi qu’une déclaration sur l’honneur en vertu de laquelle l’intéressé atteste de la résidence exclusive, en Algérie, pendant 10 ans, au moins, sans interruption, précédant immédiatement le dépôt de candidature de l’intéressé, une attestation d’accomplissement ou de dispense du service national pour les candidats nés après 1949 et les signatures prévues dans l’article 142 de la Loi organique relative au régime électoral ainsi qu’ une déclaration publique sur le patrimoine mobilier et immobilier de l’intéressé à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Le dossier doit comporter également une attestation de participation à la révolution du 1er novembre1954 pour les candidats nés avant le 1er juillet 1942 et une attestation de non implication des parents du candidat, né après le 1er juillet 1942, dans des actes hostiles à la révolution.
Aussi, le dossier doit être constitué d’un engagement écrit et signé par le candidat portant sur “la non utilisation des composantes fondamentales de l’identité nationale dans sa triple dimension islamique, arabe et amazighe à des fins partisanes, la préservation et la promotion de l’identité nationale dans sa triple dimension islamique, arabe et amazighe, le respect de la Constitution et des lois en vigueur et l’engagement de s’y conformer, la consécration des principes de pacifisme et de la réconciliation nationale, le rejet de la violence comme moyen d’expression et/ou d’action politique et d’accès et/ou de maintien au pouvoir et sa dénonciation, et le respect des libertés individuelles et collectives en sus du respect des droits de l’Homme”.
Outre une copie du programme du candidat, cet engagement doit comporter, en outre, “le refus de toute pratique féodale, régionaliste et népotique, la consolidation de l’unité nationale, la préservation de la souveraineté nationale, l’attachement à la démocratie dans le respect des valeurs nationales, l’adhésion au pluralisme politique, le respect de l’alternance démocratique au pouvoir par la voie du libre choix du peuple algérien, et la préservation de l’intégrité du territoire national, ainsi que le respect des principes de la République”.
En vertu de l’article 140 de la même loi, rappelle l’ANIE, la déclaration de candidature doit être déposée, au plus tard, dans les 40 jours suivant la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral. Le dernier délai de dépôt des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle est, ainsi, fixé au samedi 26 octobre 2019 à minuit, comme précisé par l’ANIE.
A cet effet, le candidat doit prendre un rendez-vous au préalable pour la prise en charge et la définition de l’opération de réception, remplir un formulaire contenant ses coordonnées et celles de ses accompagnateurs, ainsi que les matricules des véhicules utilisés pour le dépôt des formulaires de souscription, à travers un des numéros de téléphone suivants : (21) 37.61.37 / 59.71.37 / 98.71.37 ou par mail sur : rdv@anie.dz.