Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabehi, a mis en avant, mardi à Alger, l’attachement de l’Algérie aux politiques à même de contribuer à la pérennisation de la paix, au bannissement de la violence et du racisme et à la préservations des droits de de l’Homme, y compris de la femme.
“En consécration du droit à la citoyenneté, l’Algérie veille à faire siennes tous les mécanismes et politiques à même de contribuer à la pérennisation de la paix, au bannissement de la violence et le racisme et à la préservations des droits de l’Homme, y compris de la femme, en toutes circonstances”, a déclaré M. Rabehi lors d’une journée d’information à l’occasion de la clôture de la campagne nationale de lutte contre la violence faite aux femmes.
Il a rappelé, dans ce sens, la création du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) outre “le renforcement du système législatif et la cristallisation de ces droits à travers des programmes de développement et de solidarité multidimensionnels, notamment en faveur des catégories vulnérables et les peuples opprimés.
“L’Algérie, fière de son appartenance à la nation de l’Islam, qui est venu il y a plus de 14 siècles promouvoir les droits de l’Homme, et qui s’enorgueillit de son référent national, qui a donné à travers l’Emir Abdelkader les plus belles images de fraternité et de compassion, n’a pas hésité à adhérer aux traités régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme, notamment de la femme”, a-t-il soutenu.
Rappelant “l’engagement de l’Algérie à la protection de la femme de toutes formes de violence et de maltraitance et à l’intensification des efforts pour la préservation de tous ses droits”, M. Rabehi a affirmé que l’organisation de cette journée d’information au terme de la campagne nationale de lutte contre la violence faite aux femmes, s’inscrit dans le cadre d’une tradition mondiale annuelle pour clamer d’une seule et même voix non à la violence faite aux femme. “Unissons nous contre toutes formes de violence dans la société”, a-t-il ajouté.
Pour le ministre, la coïncidence de cette manifestation avec la Journée mondiale des droits de l’Homme (10 décembre de chaque année) se veut une confirmation que les droits de la femme sont partie intégrante du système des droits de l’Homme.
La campagne nationale de lutte contre la violence faite aux femmes dénote de l’intérêt de l’Etat pour les droits de la femme
Evoquant la campagne nationale de lutte contre la violence faite aux femmes organisée annuellement par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme, M. Rabehi a affirmé qu’elle”traduit clairement la politique de l’Etat et les pas franchis en matière de prise en charge des droits de la femme en toutes situations et à tous les niveaux”.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que la Journée d’information clôturant cette campagne permettra de “mettre en lumière les aspects nécessitant davantage d’attention pour lutter contre les violences faites aux femmes et la proposition d’approches horizontales et inclusives donnant la priorité aux femmes victimes tout en accordant l’intérêt à la prise en charge des autres parties concernées, à leur tête les enfants voire même les auteurs pour les amener à abandonner ces pratiques négatives et immorales”.
“L’objectif suprême auquel aspire par le ministère de la Solidarité nationale et nous-mêmes est la prévention de la violence à l’égard des femmes, car cela permettra de la réalisation de nombreux acquis en termes de garantie de la dignité de la femme, de la cohésion de la famille et de la stabilité de la société”, a estimé M. Rabehi.
Il a soutenu, dans ce sens, que “la prévention étant basée sur la sensibilisation, le secteur de la Communication demeure ouvert à toutes les initiatives institutionnelles et associatives pour la diffusion et la transmission des discours positifs en vue d’élargir l’adhésion à la culture de la paix, de la compassion et du respect”.
A ce propos, M. Rabehi a indiqué que le secteur de la Communication accorde un intérêt particulier à la formation en tant que facteur stratégique dans l’amélioration des connaissances et des capacités professionnelles de la corporation médiatique.
Source APS