
Les titres de la presse nationale paraissant mardi sont revenus sur “les nouvelles promesses des candidats” à moins d’une semaine de la fin de la campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre prochain, évoquant également le rendez-vous “inédit” de vendredi prochain, à savoir le débat télévisé qui réunira les cinq candidats en lice.
Titrant son commentaire “Les candidats passent à la vitesse supérieure”, le quotidien Le Maghreb a relevé que “la sortie de la crise politique et le développement économique, la jeunesse ainsi que les secteurs de la Santé et de la Justice ont été largement évoqués par les cinq candidats dans leurs discours respectifs”. Dans le même sens, Horizons a écrit dans son commentaire que les cinq candidats prévoient dans leurs programmes de “refonder la République”.
Il s’agit pour cette publication “d’en finir définitivement avec le régime autocratique qui a atteint durant les 200 dernières années un seuil effroyable de déliquescence”, soulignant que le dénominateur commun des promesses des cinq candidats “est de réviser en profondeur la Constitution pour qu’elle ne soit plus un faire-valoir ou juste une façade dorée, modulable suivant les désidérata du chef du moment”.
El Moudjahid a également titré sur les “réformes profondes dans plusieurs secteurs, prônées par les candidats dans leurs discours, alors que pour Les Débats, les cinq postulants à la magistrature suprême focalisent leurs promesses sur “l’économie et la protection des deniers publics”.
Pour Le Soir d’Algérie, qui a consacré une large couverture à la campagne électorale, Ali Benflis prône “une réforme en profondeur des programmes scolaires”, alors que Azzedine Mihoubi et Abdelmadjid Tebboune s’engagent respectivement à “réviser la loi des biens domaniaux” et à “développer économie du savoir”. La même publication a repris les déclarations de Abdelaziz Belaid sous le titre “je serai votre serviteur”, et Abdelkader Bengrina qui “refuse la division des Algériens”.
Le quotidien Reporters s’est plutôt intéressé aux “escarmouches entre les camps de Tebboune et Mihoubi”, rapportant en même temps que l’autre candidat à la présidentielle, Belaid, a laissé transparaitre dans son discours “des signes d’agacement, accusant ceux qu’il a qualifiés de lobbies et de partie manipulatrices qui œuvrent à orienter l’électorat”.
Plusieurs autres titres se sont également intéressés au débat télévisé, programmé vendredi prochain sur l’ensemble des chaînes de télévision (publiques et privées). A cet effet, le quotidien arabophone Ech Chaâb a relevé qu’il s’agit d’une “première en Algérie”, louant les efforts de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) “qui a réussi à convaincre les cinq candidats à animer ce débat inédit dans les annales électorales du pays”.
Echorouk s’est également intéressé à ce débat, faisant observer que l’ANIE n’a pas encore dévoilé les noms des journalistes devant animer la confrontation entre les cinq postulants à la magistrature suprême, alors qu’El Youm a salué l’organisation de ce débat qui servira à éclairer davantage les citoyens et les électeurs dans leurs choix le 12 décembre prochain.
El Massa s’est attardé pour sa part sur les engagements des candidats à booster l’économie nationale tout en s’engageant de prendre réellement en charge les préoccupations des citoyens, notamment l’instauration de la justice et de l’équité dans la distribution des richesses.
Al Fadjr a titré sur “l’héritage de la bande”, un sujet qui alimente les discours des candidats, lesquels se sont engagés notamment à recouvrer la confiance des citoyens et restituer les biens et l’argent détournés.
Les titres de la presse nationale ont également rapporté que “les militaires voteront en tenue civile”, reprenant le communiqué du ministère de la Défense nationale dans lequel ,il est précisé que les militaires “sont libres de choisir le candidat qui répond à leurs propres convictions lors de ces élections imprégnées des valeurs de démocratie, de transparence et d’intégrité, reflétant la volonté du peuple et son libre choix”.
La presse nationale a également commenté de long en large le procès des deux anciens Premier ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal et d’autres anciens ministres et hommes d’affaires. En ce sens, El Moudjahid a consacré son éditorial à ce procès en titrant “La justice au service du peuple”, soulignant notamment que “désormais, nul n’est au-dessus de la loi” et que “le temps de l’impunité est irrémédiablement révolu”.
Source APS