La foi en la centralité de la paix dans les relations internationales “constitue l’un des principes fondamentaux de la politique extérieure de l’Etat algérien, qui n’a de cesse d’œuvrer pour que la paix règne dans le monde”, affirme mardi le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la paix (21 septembre), placée cette année sous le slogan “Se relever pour un monde plus équitable et durable”, le CNDH souligne dans un communiqué que “la foi en la centralité de la paix dans les relations internationales est l’un des principes fondamentaux de la politique extérieure de l’Etat algérien qui oeuvre inlassablement pour faire taire les armes et voir régner la paix et le vivre-ensemble parmi toutes les composantes de la communauté internationale”.
“Convaincue de l’importance de la paix dans le monde, l’Algérie ne cesse de souligner que le développement et le respect des droits de l’Homme sont le socle de la paix et un rempart contre la violence et le terrorisme”, ajoute la même source qui rappelle que “cette conviction trouve son essence dans sa glorieuse histoire et sa révolution de libération nationale, l’une des plus grandes dans le monde”.
Pour le CNDH, “un plan de la paix implique que chaque personne, et non seulement celle vivant dans des zones de conflit, puisse mener une vie paisible et décente, loin des violences et de l’insécurité”.
Estimant, dans ce sens, que “le développement inclusif contribue au traitement des facteurs sous-jacents des conflits violents et de l’insécurité”, le Conseil soutient que “l’Algérie adopte cette vision, notamment pour ce qui est de la situation dans son environnement immédiat, autrement dit le Sahel”.
“Pour l’Algérie, la réalisation du développement au niveau local est la clé pour résoudre les crises, les conflits et d’autres phénomènes tels que l’immigration clandestine”, soutient le CND.
La même instance rappelle que le 16e objectif du développement durable (ODD 2020-2030) encourage l’avénement de sociétés pacifiques et ouvertes où nul n’est marginalisé aux fins de développement durable, la garantie de l’accès de tous à la Justice et la mise en place d’institutions efficaces, comptables et inclusives.
Affirmant que l’éradication de la pauvreté et la réalisation du développement durable ne sauraient être atteints sans le traitement des conflits et de l’insécurité, le CNDH met en avant “le fossé qui ne cesse de se creuser dans les concrétisation des Objectifs du millénaire entre les pays affectés par des niveaux élevés de violence et les autres pays en développement”.
Le CNDH évoque, à ce propos, la déclaration de la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, le 31 août dernier sur la sécurité humaine, et qui souligne que “le développement, l’éradication de la pauvreté et davantage d’équité sociale, sont liés, de manière croissante, à la résolution des conflits et à l’édification de la paix et de l’Etat”.
L’Assemblée générale (AG) des Nations unies avait proclamé en 1981 la Journée internationale de la paix pour la célébration et le renforcement des idéaux de paix au sein de toutes les nations et dans tous les peuples.
Source APS