Les travaux de la 7ème session du Comité mixte frontalier algéro-nigérien ont été couronnés, mardi à Alger, par une série de recommandations à même de renforcer la coopération et la coordination entre les deux pays dans divers domaines.
Ces recommandations, lues par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, lors de la séance de clôture de la session, en présence de son homologue nigérien, Alkache Alhada, consistent en le renforcement de la coopération sécuritaire, à travers la création d’un mécanisme frontalier de coopération et de coordination, lequel sera composé d’experts en affaires sécuritaires des deux pays.
Il s’agit aussi de l’intensification de l’opération de délimitation au niveau des postes-frontières, de la poursuite des opérations de formation dans les domaines de la police, de la protection civile et des douanes, et de l’intensification de la lutte contre la migration clandestine et du démantèlement des réseaux de la contrebande.
Les participants ont également préconisé la réalisation par la partie algérienne à partir de l’année 2022 d’un institut islamique à Agadez, et la poursuite de mise en œuvre du programme des bourses octroyées en matière de formation des Imams nigériens, ainsi que l’organisation des campagnes de vaccination au profit des populations des frontières et l’examen conjoint de la possibilité de réhabilitation du Lycée professionnel d’amitié Niger-Algérie.
Ces participants ont en outre suggéré l’octroi des bourses dans le domaine de la formation professionnelles au profit des jeunes habitant des zones frontalières du Niger et l’organisation périodique de la manifestation économique dans la wilaya de Tamanrasset, qui sera à chaque fois consacrée à un pays africain, laquelle sera ouverte début 2022 au Niger.
Entres autres recommandations il y a lieu de citer l’accompagnement et le soutien à la partie nigérienne en matière de création d’une libre zone commerciale à Arlit et d’élaboration d’une carte épidémiologique relative à la zone frontalière, outre le soutien technique dans le cadre de la lutte antiacridienne.
Source APS