Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a procédé mardi à Alger à l’installation du “Conseil scientifique de recherche en éducation” au niveau du siège de l’Institut national de recherche en éducation (INRE) à El-Achour (Alger), a indiqué un communiqué du ministère.
“Le ministre a installé le conseil scientifique de recherche en éducation en présence de la directrice de l’INRE et des membres du conseil scientifique et ce après avoir procédé le 22 mai dernier à l’installation officielle des enseignants chercheurs à l’INRE”, précise le communiqué ajoutant que M. Ouadjaout a souligné que “l’installation de ce conseil par lui même ainsi que l’adoption de son règlement intérieur témoigne de l’intérêt qu’il accorde à la recherche dans le secteur de l’Education notamment à l’ère des technologies et de l’économie de la connaissance”.
A ce propos, le ministre a fait savoir que l’installation de ce conseil “coïncide avec la présentation du bilan d’activités scientifiques de l’INRE pour l’année 2020 et le premier semestre 2021 outre la présentation du programme d’activités de l’institut et des projets de recherche à soumettre pour adoption par le représentant des chercheurs fraichement recrutés dans le but de booster la recherche.
Il a souligné que le ministère “a un besoin urgent d’utiliser les résultats de la recherche pédagogique dans la formulation des nouvelles approches pédagogiques dans l’école algérienne, afin d’atteindre l’efficacité et la qualité”, rappelant que le conseil scientifique de l’institut comprend “dix-sept (17) membres de chercheurs permanents, dont ceux provenant de régions différentes du pays, et des chercheurs algériens résidant à l’étranger, outre les chercheurs travaillant dans des organismes de recherche dont les domaines sont liés aux activités de l’Institut, et les scientifiques nationaux travaillant et résidant en dehors du territoire national”, réitérant ses remerciements pour avoir accepté de faire partie de ce conseil scientifique.
M.Ouadjaout a également souligné “la haute efficacité des membres de ce conseil dans leurs spécialisations, et leur volonté dans les domaines de la recherche scientifique en général et de la recherche en éducation en particulier, ce qui apporteront sans aucun doute une valeur ajoutée et une grande contribution à l’amélioration de la performance de l’institut, sur laquelle on compte beaucoup pour réaliser les opérations tracées dans le cadre de la vision perspective mise en place par le ministère de l’Education nationale pour atteindre l’Ecole de qualité.
Parmi les missions de l’institut – selon la même source – “la recherche continue en matière de pédagogie, d’éducation et d’évaluation dans le système éducatif, et dans la préparation et l’expérimentation d’outils pédagogiques et de supports de soutien et d’assistance pédagogiques, de manière à garantir les besoins du système éducatif en matière de quantité et de qualité”.
Dans le même contexte, le ministre a indiqué que l’Institut national de l’éducation “travaillera en étroite coordination avec le Conseil national des programmes, après avoir revu la nature juridique de ce dernier, devenu un organisme financièrement et matériellement indépendant”.
A travers ces deux instances et leur composition humaine hautement compétente, notamment les enseignants chercheurs, le ministère oeuvre à construire une nouvelle plateforme contribuant à donner une valeur ajoutée au secteur de l’Education et à atteindre les objectifs tracés pour améliorer la performance du système éducatif notamment l’augmentation du niveau de l’école algérienne”.
Le ministre a écouté, par visioconférence, les interventions du président du Conseil scientifique de l’Institut et de certains membres du Conseil dont des résidents à l’étranger, qui ont “salué la confiance placée en leur personne de par cette initiative qui permet à l’Institut de s’acquitter de ses principales missions à savoir la recherche scientifique, le développement technologique dans le secteur de l’éducation nationale et la recherche des voies et moyens de la scolarisation moderne et autres sujets y afférent”.
Le Conseil “entamera son travail immédiatement après cette installation, chacun dans sa spécialité et la tâche qui lui est assignée”, ont-t-ils soutenu.
Au terme de son intervention, le premier responsable du secteur a souligné qu'”il suivra les apports des chercheurs à l’Institut, qui devront donner un nouvel élan qui hissera certainement le niveau de l’école algérienne”, vu que la nouvelle politique du ministère “contribuera largement à l’amélioration de la performance éducative et de la qualité de l’enseignement pour être à la hauteur des aspirations de la communauté éducative et à travers elle la société algérienne”.
Source APS