Le conseil scientifique de l’Institut national de la formation et de l’enseignement professionnels (INSFP), un mécanisme de dialogue et de coordination entre les acteurs dans les domaines économique et social, a été installé jeudi à Alger et devra mener des études et des recherches pédagogiques et contribuer à l’élaboration des programmes dans le domaine de la formation professionnelle.
Accompagnée du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) Réda Tir, la ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Hoyem Benfriha a présidé l’installation de ce conseil.
M. Ali Hamidouche, professeur en sciences économiques à l’université de Médéa a été désigné président du conseil ainsi que ses membres qui représentent plusieurs secteurs et organismes.
Le conseil scientifique est composé de représentants de plusieurs secteurs et organismes, à l’instar du CNESE, de l’Office national des statistiques (ONS), du Centre national de recherche en bâtiment, du Groupe Cosider, des représentants du patronat, à l’instar de la Confédération algérienne du patronat (CAP) et de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), ainsi que des enseignants, des experts, des chercheurs dans divers domaines et des chargés de l’ingénierie pédagogique, de l’orientation et de l’insertion dans la formation professionnelle.
A cette occasion, la ministre a souligné que la gestion de la politique générale de la formation professionnelle “exige de disposer d’outils et de dispositifs d’aide à la prise de décision”, ce qui nécessite, selon elle, l’élaboration de recherches pédagogiques appliquées dans le domaine.
L’INSFP a été chargée d’élaborer des programmes de recherches et d’études sur le terrain pour définir les compétences requises des secteurs d’activité et leurs besoins en main œuvre qualifiée.
Le Conseil scientifique installé est “un organe consultatif qui aide à définir et évaluer les activités de recherche liées aux aspects pédagogiques”. Il sera chargé d’adopter les guides, les livres et documents techniques destinés au réseau d’ingénierie pédagogique”, a-t-elle précisé.
La ministre qui a affirmé miser le Conseil scientifique pour contribuer au “développement du système de formation”, a souligné que cette instance comprend des professeurs universitaires expérimentés et des chercheurs dans les domaines technique, technologiques et scientifique, outre des professionnels spécialisés représentant les entreprises économiques pionnières.
Mme Benfriha a mis l’accent sur l’importance de ce conseil qui contribuera au “renforcement” du réseau d’ingénierie pédagogique, à l’activation des activités des instituts régionaux de formation et d’enseignement professionnels et participer aux ateliers d’élaboration des programmes mis en place par le ministère.
De son côté, le Président du CNESE a souligné l’importance de la formation professionnelle pour fournir une main-d’œuvre qualifiée après l’acquisition de compétences grâce à des programmes de formation définis qui reposent sur des moyens technologiques afin “de contribuer en tant que ressource humaine à la croissance économique, aux changements qualitatifs et à la recherche de la créativité”, ajoutant que le Conseil scientifique est un espace de “dialogue entre les différents acteurs et un mécanisme pour renforcer cet objectif”.
Dans son allocution après son installation à la tête du Conseil scientifique, M. Hamidouche a assuré qu’il œuvrera avec ses confrères membres, afin d’atteindre les objectifs de cette instance et de contribuer au développement du système du secteur de la formation professionnelle, conformément aux exigences économiques en termes de main-d’œuvre qualifiée.
Le même responsable a indiqué que le Conseil scientifique sera une “force de suggestion”, en soumettant en permanence les propositions nécessaires visant à moderniser la formation professionnelle de manière à servir les objectifs de l’établissement de formation.
Source APS