La Namibie a condamné l’attaque militaire agressive menée vendredi par les forces d’occupation marocaine dans la zone tampon d’El-Guerguerat contre des civils sahraouis qui protestaient pacifiquement contre cette brèche illégale.
Le ministre namibienne des Relations internationales et de la Coopération, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a affirmé dans une déclaration à la chaîne locale “NBC” que “l’action du Maroc est une violation de l’accord de cessez-le-feu qui a le potentiel d’entraver la paix et la prospérité du continent”.
Elle a également affirmé que la seule au conflit au Sahara occidental est l’application des résolutions de l’ONU et décisions de l’Union africaine (UA) devant garantir l’organisation d’un référendum d’autodetérmination.
Vendredi, les forces d’occupation marocaines ont mené à l’aube, uneagression militaire dans la zone tampon d’El-Guerguerat en procédant à l’ouverture de trois nouvelles brèches illégales en violation de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 par les deux parties (Maroc et FrontPolisario), sous l’égide de l’ONU.
La Namibie a réitéré, à plusieurs occasions, son soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, soulignant l’urgence de la mise en œuvre “inconditionnelle” de toutes les résolutions de l’ONU et décisions de l’Union africaine (UA).
S’adressant à la Commission des Politiques Spéciales et de décolonisation (quatrième commission) de l’Assemblée générale des Nations Unies, début novembre, la mission permanente namibienne auprès de l’ONU, a réaffirmé que “la position de la Namibie reste une question de principe, celle de soutenir le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance”.
Sur le continent africain, a rappelé la représentation diplomatique namibienne dans son allocution, “la décolonisation complète est encore inachevée, le peuple du Sahara occidental n’étant pas encore en mesure d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, malgré des appels clairs dans ce sens dans les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU”.
A cet égard, la délégation namibienne, a souligné, une fois de plus, “l’urgence de la mise en œuvre inconditionnelle de toutes les résolutions de l’ONU et décisions de l’UA, en particulier le plan de règlement de 1991 dans le but d’organiser un référendum libre au Sahara occidental devant permettre une solution positive, pacifique et permanente, qui répond aux aspirations et à la volonté du peuple sahraoui”.
Source APS