Les travaux de la première assemblée générale du Mécanisme de coopération policière africaine (Afripol) ont débuté dimanche à Alger, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal et du président de la Commission de l’Union africaine, Mahamat Moussa Faki.
La tenue de cette assemblée générale, qui marquera “l’institution effective” de ce mécanisme, intervient après l’adoption des statuts d’Afripol, lors de la 28ème session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, tenue à Addis-abeba les 30 et 31 janvier dernier.
Au cours de cette réunion, il sera procédé à l’examen des projets des règlements intérieurs de l’assemblée générale et du comité directeur, à la mise en place des membres du comité directeur d’Afripol ainsi qu’à la définition des cadres généraux de coopération pour les institutions de police aux niveaux national, régional, continental et international.
Afripol est une organisation de coopération policière africaine visant à améliorer “l’efficacité” des services de police africains à travers l’échange d’informations et d’expériences en matière de lutte contre le crime transnational et le terrorisme.
Ce mécanisme se veut une “valeur ajoutée” à la coopération policière régionale et internationale et “une alliance stratégique” face aux menaces internationales qui pèsent sur un environnement en “constante évolution”.
L’idée de la création d’Afripol a été lancée lors de la 22e conférence régionale africaine de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), tenue en septembre 2013 à Oran, en présence de 41 chefs africains de police qui l’ont adoptée à l’unanimité. L’initiative a été
appuyée en marge de la 82e Assemblée générale d’Interpol tenue du 21 au 24 octobre à Carthagène (Colombie).
Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales Nordine Bedoui avait inauguré le 13 décembre 2015 le siège d’Afripol, situé à Ben Aknoun (Alger), en présence des représentants des appareils de police de plus de 40 Etats africains.