Les travaux du 5e sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE) ont débuté mercredi à Abidjan, avec la participation du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Ce sommet auquel prennent part plus de 5 300 délégués, verra aussi la présence de 83 chefs d’Etat et de gouvernement représentant 55 pays d’Afrique et 28 pays d’Europe, ainsi que des délégations des pays invités, de la Commission de l’UA, de la Commission de l’UE, des Organisations internationales, régionales et sous-régionales.
L’objectif du sommet, dont le thème est “Investir dans la jeunesse pour un développement durable”, consiste à dynamiser le partenariat entre l’UA et l’UE. Il s’agit notamment des défis de la paix et de la sécurité, de la migration clandestine et la mobilité des personnes, du développement durable, la gouvernance, les droits de l’homme, les investissements et le commerce, le développement des compétences et la création d’emploi
Il s’agit aussi d’évaluer ce qui a été réalisé dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action 2014-2017, adopté lors du dernier sommet tenu à Bruxelles, notamment en matière de paix et de sécurité.
Le sommet sera sanctionné par une déclaration politique et approuvera le document portant projets prioritaires conjoints.
Par ailleurs, ce sommet enregistre la participation du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali. Plusieurs délégués de pays africains avaient qualifié cette participation de “cinglante défaite” pour le Maroc qui a vainement manœuvré dans le but d’exclure de ce sommet la RASD, pays fondateur de l’Union africaine et avec lequel le Maroc a accepté de siéger en adhérant à l’institution panafricaine et en procédant à la ratification de son acte constitutif, sans conditions et sans réserve.