Les travaux de la deuxième Assemblée générale du mécanisme de coopération policière africaine (Afripol) ont débuté lundi à Alger pour permettre notamment un échange de vues et d’expériences sur la lutte contre diverses formes de criminalité transnationale organisée.
Cette Assemblée devra formuler également des recommandations concrètes pour une coopération efficace en matière de prévention et de lutte contre ces crimes.
L’Afripol est une institution technique de l’Union africaine pour le mécanisme de coopération policière, alors que l’Assemblée générale, qui se compose des chefs de police des Etats membres de l’UA, est l’organe technique et délibérant suprême d’Afripol chargé de diriger les affaires de police en Afrique aux niveaux stratégique, opérationnel et tactique.
L’idée de la création d’Afripol a été lancée lors de la 22e conférence régionale africaine de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), tenue en septembre 2013 à Oran, en présence de 41 chefs africains de police qui l’ont adoptée à l’unanimité.
L’initiative a été appuyée en marge de la 82e Assemblée générale d’Interpol, tenue du 21 au 24 octobre à Carthagène (Colombie).
Le siège d’Afripol, situé à Ben Aknoun (Alger), avait été inauguré le 13 décembre 2015 en présence de représentants des appareils de police de plus de 40 Etats africains.
La tenue de la première Assemblée générale d’Afripol, en mai 2017, a été notamment marquée par élection de l’Algérie pour présider cette organisation pour un mandat de deux ans.