Près de 130 athlètes de la discipline koshiki, issus de différentes catégories d’âge, ont effectué samedi, à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger), des exhibitions de cet art martial, à l’occasion de la création de la Fédération algérienne de koshiki.
“Nous avons organisé ces exhibitions après avoir obtenu officiellement notre agrément, afin de marquer le retour de ce sport de combat en Algérie où il était pratiqué depuis 1989”, a déclaré Salah Daoud, président de la Fédération algérienne de koshiki, créée le 29 décembre 2019.
“A travers cette manifestation, nous voulons transmettre un message au public et lui dire que le koshiki a des racines en Algérie, où il existe depuis la fin des années 1980. C’est une discipline pratiquée au niveau de 20 wilayas. On recense une cinquantaine de clubs, représentés par près d’un millier d’athlètes”, a ajouté Salah Daoud, qui est également président de la section Karaté-Koshiki. “Nous allons aussi procéder à la création des ligues”, a-t-il dit.
Selon le président de la Fédération algérienne de koshiki, “l’objectif de la Fédération consiste à développer davantage cette discipline dans le sud du pays, où plusieurs clubs encadrent déjà la pratique du koshiki (…). Nous disposons maintenant de notre propre fédération et nous projetons de redorer le blason de cette discipline aussi bien en Algérie qu’à l’étranger”.
Le responsable de l’instance fédérale a tenu à rappeler que l’Algérie disposait d’athlètes champions du monde, tels Ayad Dekkar, Kamel Guerni, Cherif Kamel et le fondateur du koshiki en Algérie, Mourad Ouali. “Nous ambitionnons de former, à notre tour, de nouveaux champions”.
La Fédération algérienne s’attèle actuellement à la mise sur pied de commissions chargées de l’organisation, des compétitions, des examens de passage de grades, des medias, outre la commission technique.
De son côté, l’entraîneur national de koshiki, Ayad Dekkar, a indiqué que “la manifestation d’aujourd’hui se veut une opportunité pour rassembler la famille du koshiki algérienne et montrer que ce sport existe toujours sur le terrain, sachant qu’il était chapeauté depuis 1990 par la Fédération algérienne de karaté-do, et ce jusqu’à 2002, année de la séparation”.
“Le koshiki est resté ensuite sans fédération, de 2002 à 2019, année de la création de notre propre instance fédérale. Même si nous nous dirigeons vers la fin de la saison, nous allons organiser avant juillet prochain, les championnats benjamins et minimes, ensuite ceux des cadets, juniors et seniors”, a poursuivi Ayad Dekkar, faisant savoir, pour conclure, que les activités prévues à la fin de cet exercice constituent une étape préparatoire à la prochaine saison 2020-2021.
Source APS