Une Conférence internationale sur la lutte contre l’extrémisme et la dé-radicalisation sera organisée mercredi et jeudi à Alger en présence de représentants de plus d’une cinquantaine de pays et d’organisations internationales spécialisées.
Cette rencontre, initiée par l’Algérie et encouragée par les Nations unies, constituera une opportunité pour présenter les principales actions menées par l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
La conférence s’inscrit dans le prolongement des initiatives annoncées lors du Sommet de la Maison Blanche, tenu en février dernier à Washington, notamment celles visant à parvenir à un meilleur usage des plateformes multilatérales de coopération dans le domaine de la lutte contre l’extrémisme violent.
L’Algérie tend également par l’organisation d’une conférence de cette ampleur, à apporter une contribution au Sommet sur “l’extrémisme violent”, qui se tiendra lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre prochain à New York.
Les travaux de la conférence d’Alger porteront sur huit (8) thèmes principaux animés en huit séances distinctes. Il s’agit de la “Présentation de l’importance et du rôle de la lutte contre l’extrémisme violent et la dé-radicalisation dans le combat contre le terrorisme”, “Le rôle du système judiciaire dans la dé-radicalisation, y compris en milieu carcéral” et “Le rôle des instances religieuses dans la dé-radicalisation”.
Les thèmes de la conférence porteront également sur “La dé-radicalisation, la réhabilitation et la réintégration”, “La dé-radicalisation et les efforts contre l’extrémisme violent par l’éducation, y compris par la promotion effective des méthodes d’enseignement, la formation professionnelle et l’emploi” et “Le rôle des médias, y compris les TV par satellite et les programmes religieux, dans la dé-radicalisation”.
Le débat portera aussi sur des sujets liés au “Rôle de la société civile dans la dé-radicalisation” et enfin à “la dé-radicalisation et les phénomènes de la xénophobie et de l’islamophobie”.
Les participants seront appelés, deux jours durant, à identifier les défis communs à relever dans le domaine de la dé-radicalisation et la lutte contre l’extrémisme violent, ainsi que les actions susceptibles de constituer des pistes de coopération au sein du système des Nations Unies ou du Forum Global de lutte contre le terrorisme (FGCT).
La conférence sera ouverte aux pays membres du FGCT, aux pays de la région du Sahel, aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, aux représentants des organes onusiennes chargés de la lutte contre le terrorisme, aux partenaires de l’extérieur de la région, et aux organismes multilatéraux régionaux et internationaux.
La rencontre réunira également des hauts fonctionnaires et des experts, notamment, dans le domaine de la justice, des finances, de la police, de l’éducation, du culte et des médias, activement engagés sur le terrain en tant que praticiens contre l’extrémisme violent.