Les candidats à la présidentielle du 12 décembre se sont engagés mardi, au 10ème jour de la campagne électorale, à prendre en charge les préoccupations majeures des citoyens notamment la préservation de l’unité nationale, le développement du Sud et la valorisation de l’université.
Le candidat du Mouvement El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a indiqué, lors d’un meeting à Alger, que le pays “a besoin de son élite, notamment universitaire” pour construire de véritables institutions, s’engageant à donner la chance aux diplômés universitaires de prendre part à cette entreprise.
Il s’est engagé, devant les étudiants présents, à “donner la chance aux diplômés universitaires de prendre part à la construction des institutions de la nouvelle République”, soulignant que le projet de République qu’il ambitionne de réaliser en cas de victoire à la présidentielle du 12 décembre “ne saurait se concrétiser sans la participation des universitaires”.
Le prétendant à la magistrature suprême s’est engagé à ouvrir de grands chantiers, à mettre en place des centres d’écoute et de débat et à encourager le dialogue en associant tous les acteurs et toutes les compétences nationales à tous les niveaux en vue de définir les contours et les fondements de l’Algérie nouvelle.
Lui emboitant le pas, le candidat Ali Benflis s’est engagé, lors d’un meeting à Ghardaïa, à être le “rassembleur” des Algériens, s’il venait à être élu président de la République, tout en mettant en garde contre les “discordes” qui menacent le pays.
Le leader du parti de Taliou El Houriyet a déclaré que l’Algérie, qui fait face à “des difficultés”, est menacée par “des discordes et des dangers”, appelant à “s’attacher au nationalisme et à l’unité, et à rester fidèle au serment des chouhada”.
Le prétendant à la magistrature suprême a promis d’ouvrir “un dialogue élargi aussi bien avec l’ensemble de la classe politique qu’avec ceux qui s’opposent à cette élection pour regagner la confiance du peuple qui n’a plus foi en ces politiciens”.
Sur un autre plan, le candidat Azzedine Mihoubi a promis, depuis Bechar, à appliquer, s’il est élu, un “programme spécial” pour le développement économique et social des régions du sud, notamment la wilaya de Béchar.
Le secrétaire général par intérim du RND s’est notamment engagé à la mise en œuvre d’un nouveau schéma de prise en charge “réelle” de la réhabilitation de la plaine agricole d’Abadla (5.400 ha) et la création de nouveaux pôles touristiques à travers l’encouragement et l’incitation des investisseurs via un dispositif “simple” au lieu et place du système d’investissement actuel “très lourd”, décrié par les investisseurs et les promoteurs à cause de la bureaucratisation de l’acte d’investir.
Il s’est, dans le même contexte, engagé à appliquer un programme spécial “Rêve du Sahara” pour le développement économique et social de la wilaya de Bechar et des autres régions du sud du pays, un programme qui vise essentiellement l’exploitation de l’ensemble des ressources agricoles, touristiques, minières et culturelle de cette partie du pays.
“Le développement de ces différents segments économiques et culturels vont nous permettre de mettre fin à la dépendance de notre économique nationale des ressources pétrolières et d’assurer un développement harmonieux des ressources de notre pays, qui a maintenant besoin d’une véritable politique économique, capable de le mettre au diapason des autres nations du monde”, a-t-il notamment dit.
Pour sa part, le candidat du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, s’est engagé, lors d’un meeting populaire aux Eucalyptus (Alger) à concrétiser le principe de l’équité d’un Etat démocrate et social conformément à la Déclaration de Novembre, prônant notamment l’équité en matière des salaires.
Il a également évoqué la révision de la politique de subvention en ciblant les catégories sociales les plus nécessiteuses, promettant en outre de lutter de manière implacable contre la corruption et de restituer les biens et fonds détournés.
Source APS