Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a mis l’accent, lundi à Alger, sur la nécessité d’aboutir à un «consensus national » sur la politique extérieure du pays.
Lors d’une séance de travail avec les membres de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté nationale à l’étranger de l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Abdelkader Abdellaoui, président de ladite commission, M.Boukadoum a affirmé que “les secteurs de la Politique extérieure et de la Défense nationale doivent faire l’objet d’un consensus national à l’intérieur du pays», ajoutant: “il ne faut pas qu’il y ait des différends sur ces deux secteurs dont les prérogatives relèvent du Président de la République, comme c’est le cas dans tous les pays du monde”.
«La direction de la politique extérieure bénéficie d’un intérêt soutenu au sein du programme global du renouveau national et d’édification d’une Algérie nouvelle», et ce, en accordant à notre pays “la place qui lui sied, dans le cadre des principes connus de la diplomatie algérienne”, a-t-il soutenu.
A cet effet, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé ces principes qui sont: «le respect de la souveraineté des pays, de leur indépendance et de leur intégrité territoriale, la non-ingérence dans les affaires internes des pays, le respect des règles de bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et le soutien des causes justes».
«L’action diplomatique est adaptée sur la base du tryptique: souveraineté, sécurité et développement ” de façon à assurer «la défense des intérêts suprêmes de la Nation, la préservation de la sécurité nationale et la réalisation d’une décision souveraine et indépendante avec une meilleure exploitation des opportunités du partenariat et de coopération au service du développement ».
Source APS