Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah a reçu lundi, au siège de la présidence de la République, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari qui lui a remis “le rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme en Algérie”, au titre de l’année 2018 et ce en application des dispositions de l’article 199 de la Constitution, indique un communiqué de la présidence de la République.
Lors de l’audience, le président du CNDH a exposé en substance “le contenu de ce rapport qui prévoit plusieurs axes couvrant les droits civiques, politiques, socio-économiques et culturels, outre le domaine de l’environnement ainsi que les droits ayant trait à certaines catégories telles que la femme, l’enfant et les catégories vulnérables (personnes âgées et personnes aux besoins spécifiques)”, a-t-on précisé dans le communiqué.
Il a également été évoqué dans le rapport “la société civile et son rôle dans la consécration de la démocratie participative”.
Le document a consacré “un pan important pour le thème de la médiation englobant des propositions sur une meilleure prise en charge des plaintes et requêtes des citoyens pour faire droit à leurs doléances, par les autorités publiques chargées de les examiner et de les traiter”.
A l’issue de cet exposé, le chef de l’Etat a “remercié le président du CNDH et ses membres pour leurs efforts consentis et leur attachement à la garantie de tous les droits de l’Homme dans les domaines politique, social, économique et culturel”.
Appelant à “intensifier les actions visant à la prise en charge des préoccupations des citoyens et l’amélioration des prestations du service public à travers l’écoute, le suivi et la consolidation de la confiance dans les institutions en charge des affaires publiques au sein de la société”, M. Bensalah s’est félicité “des progrès réalisés en matière de promotion du respect des droits de l’Homme dans notre pays”.
A ce propos, le chef de l’Etat a appelé le CNDH, érigé en institution constitutionnelle, à assumer un rôle clé dans la promotion et la vulgarisation de la culture des droits de l’Homme pour instaurer les principes d’un Etat de droit, à travers une plus grande interaction avec les parties agissantes de la société civile et réactivité pour la prise en charge des attentes et aspirations de nos citoyens”.
Dans le même sillage, le chef de l’Etat a exhorté tous les partenaires “à ne ménager aucun effort et à faire preuve de vigilance à l’égard de ceux qui n’hésitent pas à politiser et instrumentaliser les valeurs des droits de l’Homme pour instaurer une nouvelle forme d’ingérence dans les affaires d’autrui”.