Le groupe d’amitié parlementaire “Algérie-Venezuela” a été installé, mardi après-midi au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), avec comme objectifs la “promotion des voies de coopération et l’approfondissement du dialogue entre les deux institutions parlementaires”.
Le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l’APN, Mohamed Hani a présidé la cérémonie d’installation officielle du groupe d’amitié parlementaire “Algérie-Venezuela”, en présence de l’ambassadeur du Venezuela en Algérie, José de Jesus Sojo Reyes, en sus du représentant du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger Abdallah Tamer, en sa qualité de directeur général au ministère, chargé de lAmérique. La présidence de ce groupe parlementaire a été confiée au député Ahcene Hani (groupe des indépendants).
M.Mohamed Hani a affirmé dans une allocution d’ouverture de la séance, que l’installation du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Venezuela, « se veut assurément un acquis qui s’ajoute au capital des relations distinguées unissant les deux pays et aspire à les hisser à la hauteur des ambitions des deux peuples amis ».
Il a estimé qu’ « en dépit du faible volume des échanges entre les deux institutions législatives, il n’en demeure pas moins que nous ambitionnons de relancer la coopération parlementaire à travers cette initiative, d’autant que le groupe d’amitié parlementaire se veut le cadre idoine pour le renforcement de la concertation, la promotion de la coopération, l’approfondissement du dialogue et l’ des vues».
Pour M. Mohamed Hani, cette étape franchie aujourd’hui, « témoigne de notre engagement envers nos amis au Venezuela, en préservant la profondeur de nos relations historiques et en établissant les cadres du dialogue et de la connaissance entre les parlementaires algériens et leurs homologues vénézuéliens ,en vue d’établir les passerelles d’amitié, à même de concrétiser davantage de rapprochement ».
M.Hani a exprimé la disposition de l’APN à «réunir toutes les conditions et à accorder toutes les chances à la réalisation des objectifs nobles pour lesquels a été créé ce Groupe d’amitié et insufler un nouvel élan à la diplomatie parlementaire ».
Les derniers amendements constitutionnels en Algérie « ont accordé une véritable place à la diplomatie parlementaire pour être complémentaire à la diplomatie officielle, en vue de renforcer le rôle du parlement, consolider ses pouvoirs constitutionnels et appuyer le pluralisme démocratique », a-t-il souligné.
Les parlementaires algériens, nonobstant leur appartenance partisane et leur orientation politique, aspirent à « s’adapter aux réformes et à réaliser la vision de l’Algérie nouvelle que le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait relevé le défi de bâtir, a-t-il ajouté.
De son côté, l’ambassadeur de la République du Venezuela en Algérie, José de Jesus Sojo Reyes a indiqué que l’installation du Groupe d’amitié algéro-vénézuélien «appuiera les amitiés entre les deux pays », précisant qu’il veillera à installer ce groupe au niveau de l’assemblée nationale et qu’il transmettra aux parlementaires vénézuéliens les informations « positives » relatives à ce groupe d’amitié.
De son côté, Tamer Abdallah, représentant du ministère des Affaires étrangères considère que le Groupe d’amitié algéro-vénézuélien est « un nouveau jalon dans la coopération politique entre les deux pays qui vise à raffermir les liens d’amitié qui remontent au début des années 70, booster la coopération et l’échange entre les deux pays et renforcer le dialogue entre les représentants des deux peuples concernant les questions d’intérêt commun ».
Pour sa part, le président de ce groupe, le député Mohamed Hani a souligné l’engagement de tous les membres du groupe d’amitié à « travailler de concert avec les membres de l’Assemblée nationale vénézuélienne pour développer les relations historiques et privilégiées communes et leur donner de nouvelles dimensions », appelant les membres du groupe à déployer les efforts pour en faire « un espace de concertation, de coordination et d’échange de vues entre les deux pays ».
Source APS