Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, qui a animé un meeting à Saïda, que son parti s’engage pour l’application de la peine capitale pour les kidnappeurs d’enfants et les trafiquants de drogue.
Par ailleurs, le SG du RND a rappelé que le programme de son parti, dans son chapitre consacré à la politique sociale, accorde un intérêt particulier pour améliorer le secteur de l’éducation nationale, en proposant, entre autres, aux élèves des familles pauvres une bourse scolaire trimestrielle pouvant atteindre les 50.000 DA pour chaque enfant afin qu’il puisse poursuivre sa scolarité.
M. Ouyahia n’a pas manqué à cette occasion pour appeler les citoyens à préserver la paix et la stabilité du pays “pour que les enfants de ce pays ne tombent dans l’extrémisme et le terrorisme”, appelant à un vote massif le 4 mai prochain.
Pour sa part, le président du parti Tadjamou Amal El Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a estimé depuis Biskra que son parti représente “un incubateur des jeunes et de leurs aspirations par excellence” en les intégrant sur ses listes électorales.
M. Ghoul a souligné que TAJ “considère la prise en charge des jeunes et leur intégration dans la scène politique et dans l’effort national de développement une obligation”.
Sur le plan économique, l’intervenant a fait savoir que sa formation politique prônait un modèle économique basé sur divers secteurs dont l’agriculture, l’industrie, le tourisme, l’artisanat et l’économie du savoir avec une insistance particulière sur les régions des Hauts plateaux et du Sud.
Dans son volet social, le programme de TAJ propose, a ajouté M. Ghoul, “des aides sociales directes aux couches précaires pour leurs besoins en produits alimentaires, consommation énergétique, scolarisation des enfants et logement”.
Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, était également sur le terrain ce mardi en animant un meeting à Djelfa, lors duquel il a affirmé que la force de son parti résidait dans son ambition de bâtir une société “complémentaire” et “harmonieuse”.
“Notre parti ne fait pas de promesses mais représentera le peuple de son mieux en le défendant et en proposant des idées dans divers domaines économique et socioculturel”, a-t-il soutenu
Par ailleurs, M. Belaid a appelé au dialogue “pour trouver des solutions réelles et d’examiner ensemble diverses questions nationales et mondiales”.
Le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a également animé un meeting à Ouargla, où il a appelé à rendre espoir aux citoyens et à répondre à leurs attentes.
M. Ghouini a plaidé pour un discours électoral avec un contenu encourageant qui rende espoir aux citoyens et permette de répondre à leurs attentes et préoccupations.
“Ce qui est à même de stimuler la participation aux élections et d’éviter le boycott’’, a-t-il défendu, avant de souligner qu'”il appartient de faire de la campagne électorale une occasion pour dissiper le désespoir dans la société et de convaincre les partisans du boycott à adhérer au processus électoral”.
Le président du Mouvement El-Islah s’est dit convaincu que les citoyens “se rendront le jour du scrutin aux urnes pour répondre à l’appel de la patrie, préserver l’intérêt national et la stabilité et la sécurité du pays”.
Lors d’un meeting animé à Guelma, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a considéré que la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) “n’était pas habilitée” à prendre des mesures à l’égard des listes électorales n’affichant pas de photos des candidates.
M. Touati a également estimé “qu’aucun texte légal n’autorise cette instance à intervenir quant à la forme des affiches relatives à la campagne électorale”, affirmant que la HIISE “a en charge de surveiller les discours et non pas les affiches”.
Le président du FNA a animé un autre meeting à El Tarf où il a souligné que “les urnes demeurent l’unique alternative pour le changement”, appelant les citoyens à “voter en masse et à choisir les meilleurs candidats devant les représenter au prochain Parlement”.
Il a soutenu que “le boycott ne servira pas l’intérêt des Algériens, mais exacerbera davantage la présente crise au grand dam des classes sociales précaires”.
Depuis Tizi Ouzou, le président de l’alliance du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) Abderrezak Makri a axé son meeting sur les spécificités régionales, en affirmant qu’elles sont “un
atout à valoriser dans le cadre d’un régionalisme utile”. “Les spécificités régionales qui offrent à l’Algérie sa diversité et sa richesse, doivent être valorisées dans le cadre d’un nouveau découpage administratif pour permettre à des régions qui présentent des dénominateurs communs de se compléter pour un meilleur développement sur tous les plans”, a-t-il expliqué.
Par ailleurs, M. Makri a relevé la nécessité de promouvoir Tamazight pour pouvoir l’enseigner à tous les Algériens, relevant qu’”à présent que cette langue est nationale et officielle il y a lieu de laisser la place aux scientifiques et aux académiciens pour la promouvoir et la développer”.
La HIISE et l’ARAV satisfaites du déroulement de la campagne électorale
Concernant le déroulement de la campagne électorale, le vice-président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Ibrahim Boudoukha, a affirmé qu’aucun
dépassement nécessitant le déclenchement d’une action publique n’a été enregistré, à ce jour par l’Instance.
ntervenant sur les ondes de la radio nationale, M. Boudoukha a précisé que la campagne électorale se déroule dans de bonnes conditions, et qu’à ce jour, “aucun cas de dépassement criminalisé par la loi n’a été enregistré”, relevant à ce propos, “des infractions mineures” liées à l’affichage anarchique des affiches des partis.
Il a également affirmé que l’instance “n’a relevé aucun cas de menaces ou violences à l’encontre des candidats”, soulignant à ce propos, que la campagne électorale “n’a connu, à ce jour, aucun dépassement de ce genre”.
L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a, de son côté, relevé la “sérénité” qui caractérise la couverture médiatique de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain, affirmant qu”‘aucune plainte de quelle que nature que ce soit n’a été enregistrée à ce jour” à son niveau.
“L’ARAV souligne la sérénité qui caractérise la couverture de la campagne électorale, faisant prévaloir durant ces dix premiers jours un respect mutuel et une concurrence loyale entre les
candidats dans l’exercice de la pluralité et de la diversité politiques”, a indiqué un communiqué de l’ARAV, ajoutant que “tous ces signaux positifs confortent la mission principale de l’ARAV, et ne peuvent qu’être encouragés pour mener à son terme et dans de bonnes conditions la campagne électorale”.
Cependant, l’Autorité de régulation a constaté “avec regret l’émergence d’un phénomène régressif qui s’est révélé dans le processus électoral actuel, suscitant un débat animé sur certains plateaux de télévision entre les représentants des différentes composantes de notre société”, précisant qu’il s’agit des femmes candidats à la députation qui apparaissent sans visage sur certaines affiches électorales.