Le ministère du Commerce a fait savoir samedi que plus de 1,4 millions de commerçants avaient obtenu les registres de commerce électroniques, indiquant que le total des commerçants inscrits au niveau du Centre national du registre de commerce (CNRC) avait dépassé 2,1 millions.
Dans un bilan des activités les plus importantes durant le premier semestre de l’année en cours, le ministère du Commerce a précisé que le nombre de commerçants ayant obtenu les registres de commerce électroniques avait atteint 1.462.488.
Le nombre total des commerçants inscrits au niveau du CNRC s’est élevé, selon la même source, à 2.164.037, dont 1.948.805 personnes physiques et 215.332 personnes morales.
Par ailleurs, et en ce qui concerne le renforcement des mesures de contrôle sur les marchés et les commerces dans le but de faire respecter les mesures de prévention contre la propagation du Coronavirus (Covid-19), le bilan du ministère a fait état de 194.237 interventions effectuées jusqu’au 31 mai dernier, ajoutant que le nombre des espaces commerciaux ayant respecté le protocole sanitaire avait atteint 191.657 (98,67%) alors que 2.580 autres n’ont pas respecté ces mesures de préventions (1,33%).
Durant la même période, 2.751 infractions ont été constatées, donnant lieu à 740 propositions de fermeture, a fait savoir le bilan.
En matière de commerce extérieur, notamment l’encadrement des importations, le bilan a fait état de la soumission de l’activité d’importation des biens destinés à la revente en l’état à un cahier des charges, de la création d’un fichier national des opérateurs activant dans le domaine de l’importation des biens destinés à la revente en l’état, et de la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’analyse des programmes d’estimation de ce type d’importation, en sus de la création d’un mécanisme de rationalisation des importations des matières premières et des marchandises.
Le ministère a en outre précisé que ces mesures avaient contribué sensiblement à la réduction du déficit de la balance commerciale durant les cinq premiers mois de l’année en cours, avec un taux de 67% comparativement à la même période de l’année 2020 (déficit de 1,2 milliards USD contre 3,8 milliards USD).
S’agissant de la promotion des exportations, le même bilan a souligné la prise de plusieurs mesures, dont notamment la finalisation de l’élaboration du document relatif à la stratégie nationale de l’exportation et la création d’un fichier national des exportateurs hors hydrocarbures, indiquant que les mesures prises avaient contribué de façon sensible à l’augmentation des exportations hors hydrocarbures qui ont atteint, durant les quatre premiers mois de l’année en cours, 1,4 milliards USD contre 694 en 2020, soit une croissance de 64%.
A noter que le rapport du ministère comprenait le bilan des réalisations, notamment en ce qui a trait à la simplification des procédures administratives, la lutte contre la bureaucratie et la numérisation du secteur et des transactions commerciales, ainsi que l’accompagnement des efforts nationaux visant la réduction de la facture des importations, la promotion des exportations hors hydrocarbures et la valorisation des ressources humaines.
Ledit rapport s’articule autour des axes principaux qui se résument en la régulation et l’organisation du marché intérieur, le contrôle économique et la répression de la fraude au niveau du marché national ainsi que l’encadrement du commerce extérieur, en sus de la valorisation et l’amélioration des conditions professionnelles des ressources humaines.
Source APS