Une stratégie de lutte contre la désertification à l’horizon 2035 a été mise en place avec comme objectifs la conservation et la gestion durable des ressources (sol, eau, flore, faune) du domaine forestier, alfatier et autres espaces naturels, et ce, en vue d’en assurer la pérennité et garantir une production soutenue des biens et services pour le bénéfice des populations et de l’économie nationale.
A travers cette stratégie, explique la Direction général des forêts (DGF) dans un bilan à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la lutte contre la désertification (17 juin), le défi à relever consiste à maintenir la santé et la productivité des écosystèmes forestiers, et autres espaces naturels, ainsi que le maintien et l’amélioration des fonctions de protection des eaux et des sols dans la gestion et l’utilisation des espaces naturels.
Il s’agit aussi de maintenir, conserver et valoriser la diversité biologique, ainsi que maintenir et encourager les fonctions de production des forêts et autres espaces naturels et valoriser les produits, selon la mêmesource.
La réhabilitation et l’extension du barrage vert figure également parmi les perspectives tracées par la DGF en matière de lutte contre la désertification, souligne le document, ajoutant que cette démarche porte sur deux ensembles bien distincts à savoir : un plan d’action pour la réhabilitation avec la mise à niveau de la plupart des réalisations existantes, ainsi qu’un plan d’action pour l’extension vers les domaine forestier, domaine dunaire, les bandes routières vertes et l’immense domaine agro-pastoral.
Toujours en matière de lutte contre la désertification, la DGF a également arrêté parmi ses perspectives un programme national de réhabilitation des espèces résistantes à la sécheresse dans le cadre de l’adaptation aux changements climatiques, ainsi que la réhabilitation et la sauvegarde du système oasien afin de préserver la fonction économique et sociale des oasis sur une superficie de 60.000 ha.
Le lancement de l’Initiative sécheresse est aussi inscrit dans de cadre de la lutte contre la désertification, rappelle la DGF, précisant que le document des lignes directrices pour l’opérationnalisation du plan sécheresse Algérie a été finalisé et validé en atelier national.
Soulignant que ce programme connaîtra une deuxième phase, la DGF a expliqué que ce programme regroupe les voies et moyens de lutte contre la sécheresse en prenant en compte d’une part la réalité algérienne, et d’autre part, partager l’expérience d’autres pays qui ont mis en place une stratégie opérationnelle.
Le bilan de la DGF rappelle aussi la campagne de plantation (2019-2022 ), lancée par le gouvernement algérien et qui consiste à planter 43 millions d’arbres sous le slogan “reboiser, devoir national”.
A rappeler que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et la DGF, procèderont, lors de la célébration de la journée internationale de la lutte contre la désertification, le 17 juin à M’sila, au lancement de “l’initiative nationale pour la restauration du barrage vert”, ainsi qu’un projet de proposition de financement du Fonds vert climat (FVC).
A noter que cette journée, célébrée le 17 juin de chaque année, sera cette année “l’occasion de faire un état des lieux sur les réalisations assurées par le secteur” depuis 25 années de ratification la convention des Nations Unies y afférente, a expliqué la DGF.
Sous le slogan “Restauration, terres, reprise”, la célébration de cette journée cette année enverra un message fort, celui d’investir dans desterres saines dans le cadre d’une reprise verte est une décision économiquement judicieuse, non seulement en termes de création d’emplois et de rétablissement des moyens de subsistance, mais aussi pour protéger les économies des futures crises causées par le changement climatique et la perte de la biodiversité, et pour accélérer la réalisation des 17 projets du développement durable, selon la DGF.
Source APS