Le ministre des Finances Abderrahmane Raouya, a reçu mardi à Alger, le président de l’Organisme arabe pour l’investissement et le développement agricole (OAIDA), Mohamed Bin Obaid Al-Mazroui, avec lequel il abordé le renforcement de la coopération bilatérale, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Lors de cette rencontre, M. Raouya “a tenu à féliciter le président de l’OAIDA pour les efforts déployés par son institution en vue d’encourager le développement de l’agriculture en tant que secteur névralgique pour les économies arabes, et qui a démontré toute son importance stratégique, particulièrement dans le contexte mondial actuel où la question de la sécurité alimentaire est redevenue au centre des préoccupations des nations”, précise-t-on dans le même texte.
Le ministre a mis en exergue les mesures prises par l’Algérie pour encourager l’investissement, d’une manière générale, et l’investissement dans le secteur de l’agriculture, d’une manière particulière, en insistant sur le rôle que peut jouer l’OAIDA en vue d’apporter son expertise en faveur de l’émergence d’un secteur privé à même de pouvoir assurer des investissements productifs dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et des ressources halieutiques, ainsi que des industries agroalimentaires, ajoute le communiqué.
Pour sa part, Mohamed Bin Obaid Al-Mazroui, en visite en Algérie à la tête d’une importante délégation de son institution, a procédé à une présentation de son institution, de ses activités et opérations pour le développement de l’investissement agricole dans les pays arabes, ainsi que des performances réalisées dans ce domaine, tout en insistant sur la valeur ajouté apportée en la matière par son institution.
En soulignant l’avantage comparatif dont dispose l’Algérie en termes de potentialités agricoles, M. Al-Mazroui a réitéré “la volonté de son institution à développer ses interventions en Algérie, tout en marquant la disponibilité de l’OAIDA à saisir toutes les opportunités d’investissement qui lui sont offertes dans une démarche gagnant-gagnant en faveur de l’ensemble des parties prenantes”, selon le même texte.
Les deux parties ont relevé, par ailleurs, “la nécessité de développer la mise en relation d’affaires et le besoin d’organiser des rencontres avec les porteurs de projets d’investissement pour encourager le partenariat bilatéral”.
Enfin, ajoute-t-on, l’occasion a été mise à profit par les deux parties pour échanger sur les défis de la relance post-Covid, afin de renouer avec une croissance plus forte et durable, dont les principaux vecteurs seraient notamment, l’accélération de l’investissement dans le secteur agricole et la promotion du secteur privé.
Source APS