L’Algérie a enregistré l’année passée une baisse “sensible” du taux de chômage en dessous de 10 %, selon des statistiques établies par des organisations arabes et internationales, a indiqué, mercredi à Constantine, le conseiller du directeur général de l’Organisation arabe du travail (OAT), Mohamed Chérif.
Lors d’une rencontre avec la presse, en marge de l’ouverture d’un atelier national de deux jours sur “le rôle des organisations patronales dans la réalisation des objectifs de développement durable”, le même responsable a souligné que l’Algérie a enregistré un taux de chômage de plus de 14%, selon les études élaborées au cours des 10 dernières années estimant que l’Algérie est “l’un des pays arabes qui empruntent la bonne voie dans ce domaine”.
Il a affirmé s’attendre à “une plus grande baisse” du chômage au regard de la stabilité qui prévaut sur les plans économiques et sociales, appelant à transmettre les expériences de l’Algérie aux autres pays arabes.
M.Chérif a relevé que l’OAT s’intéresse à l’emploi et au chômage dans la région arabe, estimant qu’actuellement, le chômage est lié à des “évènements politiques” dans certains pays arabes dont l’Irak, le Yémen, la Syrie, la Libye et la Tunisie.
Il a également souligné que des milliers de licenciements ont été opérés dans la zone arabe qui accueillait par le passé les travailleurs pour la disponibilité des postes d’emploi.
Le taux de chômage a cru à hauteur de 18 % dans la zone arabe qui compte désormais des travailleurs légaux et d’autres activant dans l’informel, a ajouté le même intervenant qui a soulevé la problématique de recensement, évoquant les rapports d’organisations internationales dont celle de l’émigration internationale.
Le même conseiller a estimé également à 3,7 % le taux de croissance économique arabe et à 5 millions le nombre de chômeurs annuellement enregistrés dans la région arabe.
Il a en outre relevé que les 10 prochaines années verront le nombre de chômeurs dans la région arabe passer à 50 millions, constituant un défi pour la société arabe sur les plans économique et sécuritaire.