Dix (10) accords de jumelage ont été signés, dimanche à Alger, entre plusieurs universités et écoles supérieurs algériennes et l’université de Doha pour la science et la technologie (UDST) dans le but d’intensifier le travail académique et de lancer les projets de recherche communs.
Les accords ont été signés par les recteurs et directeurs des universités et écoles supérieures algériennes, le président de l’UDST, Salem Ben Nacer Al Naemi, en présence du chef de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Taoufik Guendouz, et du directeur de la coopération et de l’échange universitaire au ministère, Tahar Sahraoui, et de l’ambassadeur du Qatar à Alger, Abdulaziz Ali Al-Naama.
A cette occasion, M. Sahraoui a affirmé que la signature de ces accords intervient “en application des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et de l’Emir de l’Etat du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani”, consistant en “la conclusion d’accords de jumelage entre les universités algériennes et l’UDST, une université technologique par excellence”.
Il a ajouté, dans ce contexte, que les accords de jumelage “permettront de renforcer la coopération entre les deux pays, notamment en ce qui concerne l’échange d’experts, de chercheurs et d’enseignants et l’encouragement des projets de recherche et des manifestations scientifiques”.
“L’Algérie dispose actuellement de plus de 13 plateformes numériques technologiques, à travers 114 établissements universitaires”, a-t-il souligné, ajoutant qu’il s’agit là “d’un indicateur qui reflète l’ouverture de l’Algérie sur son environnement régional”.
M. Sahraoui a révélé, à cette occasion, que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait conclu “75 conventions de jumelage entre des établissements universitaires algériens et d’autres étrangers en 6 mois”.
Pour sa part, le recteur de l’Université des sciences et des technologies de Doha, M. Al-Naimi, s’est félicité du niveau des “relations algéro-qataris, notamment dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique”, soulignant que “la signature de ces conventions vise l’échange d’élèves et d’étudiants, outre la recherche d’opportunités de renforcement des recherches à même de servir l’économie des deux pays”.
Le même responsable a fait savoir, dans ce sens, que “l’Université de Doha est une université technologique et scientifique ayant une expérience dans l’intelligence artificielle, la cyber-sécurité et la science des données”, affirmant que l’échange d’expériences “prendra en considération l’analyse prospective, notamment dans le domaine du développement de la sécurité alimentaire”.
Source APS