La ministre de l’Environnement, Samia Moualfi, a affirmé lors de sa participation à la deuxième phase de la 5e session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-5) que l’Algérie plaide pour l’adoption de modes de production durables et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles, indique un communiqué du ministère.
Dans son allocution à l’UNEA 5 sous le thème “Renforcer les actions en faveur de la nature pour atteindre les objectifs de développement durable”, Mme Moualfi a souligné que l’Algérie plaide pour l’adoption de modes de production durables et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles, en tenant compte des enseignements et précédentes expériences et en demeurant attachés aux principes de responsabilité commune et distincte entre tous les pays du monde, et l’égalité devant constituer la base des délibérations prévues au titre de cette session”.
“L’Algérie est attachée à réaliser une croissance économique forte et durable dans le cadre d’un développement social équilibré, en veillant à préserver ses ressources naturelles”, a ajouté la ministre, précisant que “l’Algérie demeure engagée à honorer ses engagements internationaux à la faveur du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui accorde une grande importance au développement durable”.
Dans son intervention à cette deuxième phase de l’UNEA-5 prévue du 28 février au 2 mars, Mme Moualfi a souligné que l’Algérie “demeure prête à poursuivre ses efforts au niveau international et régional dans le cadre des conventions bilatérales et multilatérales sur l’environnement, ainsi qu’au niveau national, en sus d’insérer la dimension environnementale dans les politiques publiques nationales, les plans et programmes de développement”.
Il s’agit également, selon la ministre, “d’associer la société civile pour faire aboutir les initiatives et actions du Gouvernement, l’objectif étant de préserver l’environnement et d’améliorer le cadre de vie du citoyen qui compte parmi les engagements pris par le président de la République”.
La ministre a affirmé, dans ce sens, “l’engagement de l’Algérie à respecter les principes du développement durable pour réaliser ses 17 objectifs dans les quelques prochaines années”, arguant qu’il s’agit d’une responsabilité qui incombe à la communauté internationale sans exclusive, à travers la prise de mesures rigoureuses pour assurer un avenir durable aux nouvelles générations”.
Mme Moualfi a félicité le Kenya pour l’organisation de cette 5e session, parallèlement à la célébration du 50 anniversaire de création du programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) 1972, soulignant que le thème retenu pour cette session témoigne de “toute l’importance voué aujourd’hui à notre environnement”.
Elle a rappelé, par ailleurs, que la réalisation des objectifs du développement durable dans le cadre de l’application de l’Agenda 2023 compte parmi les priorités de la communauté internationale, notamment en ce qui concerne l’équilibre à réaliser entre les exigences du développement socio-économique et ceux de la protection de l’environnement, et la préservation des droits des nouvelles générations, à la lumière des dangers communs menaçant le monde aujourd’hui, à savoir les changements climatiques, la perte de la biodiversité et la pollution.
Mme Moualfi a appelé, dans ce sens, la communauté internationale à l’intensification des efforts.
Source APS