L’Union africaine et l’ONU viennent de lancer une initiative conjointe sur “les femmes dans la gouvernance et leur participation politique: renforcer le rôle des femmes africaines dans le leadership”.
Placée sous le sous-thème “Tirer parti du leadership des femmes dans la riposte à la COVID-19 et au-delà”, cette initiative ambitionne également d’amplifier le rôle et le leadership de la femme africaine dans les stratégies de lutte contre le coronavirus.
“Cette initiative est un éclatant témoignage de notre engagement commun à renforcer le leadership des femmes africaines en vue de la réalisation des aspirations de notre double référentiel, l’Agenda africain 2063 et l’Agenda 2030 des Nations Unies”, a souligné le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
M.Faki Mahamat a relevé que cette initiative “consacre une analyse des systèmes de gouvernance qui soulignent des déficiences patentes au désavantage de centaines de millions de femmes en Afrique”, appelant à cette occasion les pays africains à la soutenir et à garantir la mise en œuvre effective du plan d’action proposé pour la gouvernance et la participation politique des femmes afin qu’elles puissent “amplifier leurs voix, leur pouvoir et leur influence dans les processus décisionnels”.
Le lancement de l’initiative conjointe UA-ONU intervient “au pic d’urgence de notre stratégie continentale de réponse et de résistance à la grave crise sanitaire de la COVID-19”, a-t-il noté.
Cette initiative amène à réfléchir sur certaines priorités qu’il convient d’inclure dans le Plan d’action en l’occurrence “le plaidoyer pour l’amplification de la participation des femmes et l’intensification de leur leadership dans la gouvernance et dans la formulation des stratégies de riposte à la COVID 19 à tous les niveaux”, “la lutte contre les conséquences néfastes de la pandémie qui fragilisent les femmes et les filles” et “la mise en œuvre des programmes à impact rapide pour atténuer les effets négatifs de la pandémie de la COVID19 sur les femmes et particulièrement les groupes de femmes défavorisées et vulnérables telles que les personnes âgées, les femmes enceintes et les filles vivant avec un handicap, les migrantes, les déplacées internes, les réfugiées et les femmes privées de liberté”, a-t-il souligné.
Source APS