Les participants au colloque national sur les opportunités d’exportation dans le secteur des Travaux publics ont mis l’accent sur l’impératif de renforcer la compétitivité des entreprises algériennes activant à l’étranger.
Les participants à cette rencontre à laquelle ont participé des membres du Gouvernement, ont indiqué que les entreprises algériennes étaient techniquement en mesure de réaliser des projets de Travaux publics et les exporter notamment vers les pays africains et du voisinage, pour peu qu’on leur assure une aide en matière de financement et des douanes en vue de faciliter leur travail.
Dans ce contexte, plusieurs opérateurs ont mis en avant la nécessité de tenir des réunions périodiques avec les diverses parties prenantes à même de définir les services, normes et capacités de chaque entreprise.
A ce propos, le Secrétaire général (SG) de l’Algérienne des autoroutes, Abdelhamid Frioui, a indiqué que le secteur des Travaux publics possédait d’énormes potentiels à travers les sociétés nationales publiques et privées activant sur le terrain et capables d’atteindre les 500 millions Usd/an de revenus voire plus à l’avenir.
Le ministre des Finances a donné de l’espoir quant à la possibilité de parvenir à des mesures pratiques qui aplaniront les entraves financières faisant obstacle aux opérations d’exportation, a fait savoir M. Frioui, précisant que la grande partie des défis auxquels font face les bureaux d’études et les entreprises était d’ordre financier et procédural.
“Il est nécessaire de se tourner vers l’étranger et remédier aux problématiques des finances, des assurances, des douanes et des procédures”, a-t-il souligné, espérant que le discours rassurant des ministres à l’égard des opérateurs, lors de cette rencontre, se traduira positivement sur le terrain, et ce, après la présentation, au Premier ministre, des recommandations afin de trouver une solution rapide à ce type d’obstacles.
De son côté, le PDG du groupe d’infrastructures de travaux maritimes “GITRAMA”, Boualem Akhrouf a indiqué que “l’Algérie dispose de nombreux bureaux d’études activant en Afrique en toute aise, en dépit des difficultés financières et douanières entravant le développement de ce domaine”.
“Il est impératif d’améliorer les conditions et situation des entreprises activant en Afrique en aplanissant ces entraves et en prenant des mesures favorables au financement des entreprises pour faciliter l’exportation”, a-t-il ajouté.
Dans le secteur des travaux publics, l’Algérie compte 9 compagnies au sein du Groupe d’études d’infrastructures, de contrôle et d’assistance “GEICA”, 17 au sein de “GITRAMA” et 18 au sein du Groupe d’infrastructures des travaux routiers et ouvrages d’art “GITRA”.
Au terme des travaux, les participants ont appelé à l’impérative consolidation de la compétitivité des entreprises algériennes et à la création d’une instance à même de prendre en charge leurs besoins, parallèlement à la mise en place de cellules de veille à l’étranger, facilitant aux entreprises l’éccès àl’information sur les projets et la tenue de rencontres bilatérales pour faire connaitre le potentiel national.
Il a aussi été question d’aider les entreprises à hauteur de 25% en matière de transport d’équipements et matériel pour la réalisation des projets et leur accorder des facilitations bancaires.
Source APS