La livraison d’un premier accélérateur public de startups en Algérie est prévue vers la fin de l’année en cours, a indiqué mercredi le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des startups, Yacine El Mehdi Oualid.
Lors d’une visite d’inspection pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux du projet du premier accélérateur au niveau de “Dar-Tech” au parc Dounia à Alger, le ministre délégué a mis l’accent sur l’impératif de doter le climat de travail des startups par des espaces permettant de booster et d’accélérer l’innovation.
Outre les entreprises innovantes, les porteurs de projets nécessitent également d’espaces et de moyens à même de promouvoir leur innovation et aplanir les difficultés et entraves qu’ils peuvent rencontrer sur le terrain, a-t-il souligné.
Se félicitant de l’état d’avancement du projet réalisé selon des normes internationales, M. Yacine Oualid a assuré que le secteur se renforcerait par d’autres projets pour la réalisation “d’accélérateurs” similaires à travers plusieurs wilayas, le but étant de promouvoir l’innovation technique, numérique et technologique dans le cadre des recommandations du Président Tebboune.
Ce projet devant être livré fin 2020, est réalisé par le Groupe Sonatrach et la wilaya d’Alger, qui contribuent ainsi à l’effort national de promotion des startups et des compétences.
Une fois prêt, cet accélérateur s’érigera en un espace de débat d’idées et un carrefour réunissant les propriétaires d’accélérateurs et incubateurs, des représentants de banques et centres de recherche et des représentants d’entreprises publiques et privées, qui bénéficieront bien entendu des nouveaux projets pour optimiser leur rendement.
Selon les explications fournies lors de la visite de la délégation ministérielle, les incubateurs sont appelés à développer les idées proposées par les porteurs de projets en les accompagnant pour cristalliser le projet en une période de 9 mois. Les porteurs de projets se dirigent, par la suite, aux accélérateurs pour chercher ensemble les moyens de financement du projet en 2 ou 3 années suffisantes d’ailleurs pour traduire l’idée sur le terrain.
Premier du genre en Algérie, cet accélérateur se veut un carrefour pour l’innovation technologique et s’appuiera sur une plateforme de données numériques incluant les renseignements des opérateurs nationaux et étrangers ainsi que les différentes parties prenantes dans l’accompagnement des porteurs de projets.
Ce projet, dont les travaux de réalisation ont débuté en juillet 2019, sera géré par une entreprise privée à mettre en place sous l’autorité du département des startups qui sera chargé d’introduire et de programmer les renseignements aussi bien des porteurs de projets que des opérateurs concernés.
Source APS