
La CEDEAO sollicite le soutien de l'Algérie pour la mise en œuvre de sa stratégie
Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouedraogo, a indiqué, mardi à Alger, qu'il était venu à Alger pour solliciter le concours et le soutien de l'Algérie pour la mise en œuvre de la stratégie de la Communauté.
"Nous sommes venus demander le concours et le soutien de l'Algérie pour la mise en œuvre de notre stratégie car nous ne pouvons pas parler de Sahel en terme de développement, de paix et sécurité sans associer, à tous les instants, l'Algérie, compte tenu des liens historiques et géographiques qui nous unissent et de l'expérience et du potentiel de ce pays", a affirmé Ouedraogo lors d'une conférence-débat, animée au siège du MAE.
M. Ouedraogo, qui est accompagné d'une délégation de la CEDEAO, a également exprimé les remerciements de la Communauté à l'Algérie qui a, a-t-il dit, soutenu la CEDEAO dans divers circonstances pour la recherche de solutions.
Il a expliqué que la stratégie à laquelle la CEDEAO souhaite associer l'Algérie s'articule autour de plusieurs volets, à savoir la paix et la sécurité dans la région, la mise en place d'infrastructures de base modernes, le développement du secteur de l'agriculture à même d'assurer la sécurité alimentaire, le développement humain ainsi que les réformes institutionnelles au sein des pays de la CEDEAO.
M. Ouedraogo a également relevé l'importance des "consultations régulières" entre l'Algérie et les 15 Etats membres de la CEDEAO pour "parvenir à instaurer la paix et la stabilité, mais aussi pour le développement et la prospérité" de la région et du continent.
Par ailleurs, le président de la CEDEAO a rendu un "hommage appuyé" au ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, pour son rôle et sa contribution à l'avancée du continent africain dans la recherche de la paix et de la stabilité.
M. Ouedraogo préside la CEDEAO depuis mars 2012, cette Communauté créée en 1975 et demeure, selon son président, un des "meilleurs exemples d'intégration en Afrique".
Le CEDEAO compte 15 pays et a déjà institué la libre circulation des personnes dans cet espace grâce au passeport CEDEAO