Près de 400 artistes et cinéastes prennent part à la 13ème édition du Festival international du cinéma au Sahara occidental (Fisahara), qui a débuté mercredi soir sous le signe de “peuples sous occupation”.
Donnant le coup d’envoi de la manifestation, le ministre sahraoui de la Culture, Mustapha Mohamed Fadel, a estimé que ce festival a confirmé sa dimension internationale, au regard du nombre et de la qualité des participants, en plus de l’impact international suscité sur le plan de l’information tout au long de ses 12 précédentes éditions.
A cette édition, prennent part des artistes, des cinéastes et des producteurs représentant une vingtaine de pays d’Europe, d’Asie, d’Amérique et d’Afrique, en plus d’une forte présence des médias, a-t-il indiqué.
La production cinématographique et la présence de la jeunesse sahraouie, y compris celle des territoires occupés, sont aussi largement présents dans les ateliers du Festival et dans le domaine de la formation, a souligné le même responsable.
Les objectifs du Festival sont de mettre en relief la dimension de la culture sahraouie authentique, à travers ses aspects artistique, folklorique et académique, et le rôle pouvant être joué par l’intellectuel sahraoui, notamment le cinéaste, dans la lutte du peuple sahraoui pour la libération et l’indépendance, en plus de constituer une passerelle entre les générations, a poursuivi M.Fadel.
Pas moins de 50 films et projections documentaires, dont 28 traitant de la cause sahraouie aux plans politique et social, devront être présentés lors de ce festival qui durera jusqu’à dimanche prochain et sera entrecoupé aussi de représentations musicales et artistiques.
Huit ateliers de formation dans le domaine de l’audiovisuel seront aussi mis sur pied dans le cadre de ce festival, en plus de tables rondes qui s’articuleront autour de thèmes liés au “Sahara occidental sous l’occupation, comme modèle”, “les peuples sous occupation, à leur tête la cause palestinienne” et “le cinéma d’Histoire”.
Une délégation du ministère algérien de la Culture prend part à cette manifestation, parmi laquelle figurent des cadres du Centre algérien de développement du cinéma, des associations spécialisées dans l’audiovisuel, à l’instar de l’association nationale d’information et de communication en milieu de jeunes, en plus de participants de la wilaya de Tindouf.