La question du Sahara occidental relève de la décolonisation
l’Algérie n’est pas partie prenante
l’Algérie n’est pas partie prenante
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a réaffirmé dimanche que la question du Sahara occidental relevait d’un processus de décolonisation et que l’Algérie, qui n’est pas partie prenante, défendait le principe des droits des peuples à l’autodétermination comme elle l’a toujours fait.
"La question du Sahara occidental est une question de décolonisation, tous dans la région conviennent du droit des peuples à l’autodétermination, celui du peuple sahraoui précisément", a affirmé le ministre des Affaires étrangères dans un entretien accordé à la chaîne France 24, rappelant qu’une mission onusienne, la Minurso en l’occurrence, a été dépêchée sur place avec l’accord de tous.
L’ONU, a-t-il ajouté, a reconnu que le seul territoire dans le continent africain qui réclame un référendum pour son peuple est celui du Sahara occidental. C’est un fait évident du point de vue juridique et politique, a-t-il encore soutenu.
Il a tenu à rappeler que "l’Algérie n’est pas partie au conflit mais défend la question sahraouie comme elle le fait pour la cause palestinienne et ainsi qu’elle l’avait fait auparavant avec Nelson Mandela contre l’apartheid en Afrique du sud. Il s’agit d’une question de principe, l’Algérie ne voue aucune haine au peuple marocain frère", a insisté M. Lamamra.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, "les choses doivent être réglées conformément aux décisions de l’ONU qui associe le royaume du Maroc, à travers l’envoyé Christopher Ross, à la recherche d’une solution négociée avec le Front Polisario.
"Les choses sont on ne peut plus claires", a ajouté M. Lamamra.