La deuxième édition du Prix Cheikh Abdelkrim-Dali de musique andalouse s’est ouverte jeudi soir à Alger avec un concert animé par trois artistes devant un public de fans nombreux.
Accueillie à l’Auditorium du Palais de la culture Moufdi-Zakaria, la soirée a été animée par Manel Gherbi, Toufik Aoun et Nesrine Ghenim, qui ont gratifié le public de pièces classiques du répertoire andalou dans ses variantes Sanâa, El Ghernati et Malouf.
Accompagnés de l’Orchestre de la fondation Cheikh Abdelkrim-Dali, dirigé par Naguib Kateb, les trois artistes se sont produits en dehors des épreuves finales du concours qui débuteront samedi.
Manel Gherbi a ouvert le bal de cette soirée en interprétant “Ya men saken sadri”, une nouba exécutée sur le mode Mezmoum, avec des rythmes successifs et évolutifs.
Toujours sous la baguette de Naguib Kateb, qui accompagnera également les artistes en compétition, Toufik Aoun et Nesrine Ghenim ont étalé des pièces du répertoire andalou devant un public exquis.
Présent à la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, a affirmé que le Prix Abdelkrim Dali était une manifestaion culturelle qui contribue à la “préservation” du patrimoine musical andalou.
En hommage à Abdelkrim Dali, le ministre a annoncé que le Palais de la culture de Tlemcen sera baptisé du nom de cet artiste et figure de la musique andalouse.
Les épreuves finales du concours de la 2e édition du Prix Cheikh Abdelkrim-Dali se dérouleront vendredi, samedi et dimanche avec la participation de neuf candidats finalistes, issus des trois Ecoles andalouses.
L’Orchestre maghrébin des musiques andalouses, une fusion des ensembles, algérien, tunisien et marocain, animera la soirée de clôture, prévue lundi à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, avec la remise des prix aux lauréats.
Le Prix Cheikh Abdelkrim-Dali, organisée par la Fondation éponyme, vise à “découvrir et promouvoir de jeunes talents”.