Plusieurs engagements inscrits dans le programme électoral de Abdelmadjid Tebboune, alors candidat indépendant à la présidentielle du 12 décembre 2019, ont été concrétisés en une année depuis son investiture à la magistrature suprême de la République algérienne.
Dans son programme électoral, intitulé “54 engagements pour une nouvelle République”, Abdelmadjid Tebboune, élu président de la République avec 58,15 % des suffrages exprimés, a promis de concrétiser ses engagements à commencer par une révision “profonde” de la Constitution qui donnera naissance à une “Algérie nouvelle”.
A cet égard, un Comité d’experts chargé de formuler des propositions pour une révision constitutionnelle, présidé par Ahmed Laraba, professeur de Droit international public, membre de la Commission du Droit international de l’ONU, a été créé par le président Tebboune.
Avant leur soumission aux deux chambres du Parlement pour débats et adoption, les propositions ont été élargies aux acteurs politiques, politologues, sociologues, économistes et des représentants de la société civile.
Le projet d’amendement de la Constitution a été approuvé lors d’un référendum populaire, tenu le 1er novembre 2020, par 66,80% des voix exprimées.
Autre engagement, celui de la consécration de la protection des droits de l’Homme, des libertés individuelles, collectives, de la presse et de manifestation, a été honoré par, notamment, l’introduction d’une nouvelle disposition dans le Code pénal qui incrimine la diffusion et la propagation de fausses nouvelles (fake news) et par l’adoption d’un décret exécutif fixant les modalités d’exercice de l’activité d’information en ligne et la diffusion de mise au point ou rectification sur le site électronique.
Concernant la sécurité du citoyen et des biens publics et privés, que le président Tebboune s’est engagé à garantir, le Parlement a adopté trois lois. Il s’agit, précisément, de la loi relative à la prévention et à la lutte contre les bandes de quartiers, celle relative à la prévention et à la lutte contre la discrimination et le discours de haine, et de la loi relative à la prévention et à la lutte contre les crimes d’enlèvement.
Un autre engagement pour redonner au Conseil national économique et social (CNES) la place qui lui revient dans le dispositif de l’action publique et renforcer ses compétences, a été concrétisé en consacrant à cette institution un article dans la nouvelle Constitution qui la définit désormais comme étant le Conseil national économique, social et environnemental.
Cet article stipule que le Conseil est “un cadre de dialogue, de concertation, de proposition, de prospective et d’analyse dans le domaine économique, social et environnemental, placé sous l’autorité du Président de la République”.
Sur un autre registre, le président Tebboune s’était engagé à mettre la production intellectuelle, culturelle et artistique au service de la croissance économique, en développant, entre autres, l’industrie cinématographique.
A cet égard, un poste de Secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie cinématographique a été créé, et occupé par l’acteur Bachir Youcef Sehairi.
Source APS