Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a exprimé mardi à Pékin “l’attachement” de l’Algérie à tout ce qui est en lien avec le devenir du continent africain, estimant que cette conviction constitue l’une des motivations de l’Algérie pour la coopération sino-africaine.
L’autre motivation forte de l’Algérie envers la coopération sino-africaine “découle de notre attachement à tout ce qui se rapporte au devenir de l’Afrique”, a déclaré M. Ouyahia dans une allocution au 3ème Forum sur la coopération sino-africaine.
M. Ouyahia, qui représente à ce Sommet le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné, dans ce sens, qu’après avoir “accompli son devoir de solidarité pour la libération quasi-totale de l’Afrique, l’Algérie s’est investie aux côtés des autres pays africains dans le chantier communautaire du développement du continent”.
Il a ajouté que “le NEPAD, dont l’Algérie est l’un des initiateurs, a doté l’Afrique d’un cadre d’élaboration d’une démarche intégrée de développement”.
M. Ouyahia a souligné que l’Agenda africain 2063 “constitue, quant à lui, une feuille de route opérationnelle pour la réalisation de ce développement continental”, notant également que “la récente création de la Zone africaine de Libre échange dynamisera, sans doute, le commerce africain”.
Il a souligné que “ce sont là les atouts solides avec lesquels l’Afrique dialogue désormais d’une voix avec les autres régions du monde en matière de partenariat pour le développement”, ajoutant que l’Afrique “déterminée à faire aboutir son développement à l’horizon 2063 a besoin du soutien concret des ses partenaires à travers le monde”.
Il a fait remarquer dans ce sens que si les engagements ont été nombreux au fil des rencontres internationales consacrées au partenariat pour le développement de l’Afrique, les apports effectifs “demeurent malheureusement fort modestes dans domaine”, estimant que cela “ajoute davantage de poids à la contribution chinoise”.