L’Algérie a repris lundi à New York, au nom des pays africains, les négociations sur un traité international relatif à la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine.
Les négociations ont débuté au siège des Nations Unies au niveau du comité préparatoire chargé de dégager un projet de traité en matière de biodiversité marine dans le cadre de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM).
Les discussions sur ce traité devraient se poursuivre jusqu’au 21 juillet et visent à établir un instrument international juridiquement contraignant (IIJC) portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des limites des juridictions nationales.
Pour rappel, les négociations sur ce nouvel instrument juridique ont été décidées par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2015, et les trois précédentes sessions du comité préparatoire, tenues en 2016 et 2017.
La quatrième session du comité prévoit, à ce titre, l’examen des éléments d’un projet de traité et l’adoption du rapport du comité devant être soumis à l’Assemblée générale de l’ONU avant la fin de l’année.
Dans ce cadre, l’Algérie poursuivra son plaidoyer en faveur des intérêts du continent africain en ce qui concerne l’exploitation des ressources génétiques marines, les études d’impacts environnementales, le renforcement des capacités nationales et le transfert des technologies marines.
Intervenant au début des travaux du comité, au nom du groupe africain, l’Algérie a appelé à inclure les Etats côtiers africains dans les actions relatives au renforcement des capacités et au transfert de technologie maritime, en soutenant, par ailleurs, la recommandation portant sur la tenue d’une conférence intergouvernementale en 2018 pour négocier le nouveau traité.