L’Algérie est un pays pourvoyeur d’idées au niveau du système des Nations unies par les fondements de sa diplomatie dans le cadre de la paix et la stabilité de la région et du monde, a indiqué, mardi à Alger, le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel.
“Il y a un besoin d’Algérie (…) Elle est un modèle à suivre en matière de lutte contre le terrorisme, elle est une référence dans le partage de son expérience et de sa politique. Beaucoup de délégations étrangères viennent s’intéresser au miracle de la stabilité de l’Algérie compte tenu de sa position géographique”, s’est félicité M. Messahel lors de son passage au Forum de la radio algérienne (Chaine III).
En effet, malgré la position géographique de l’Algérie -entourée de conflits – comme c’est le cas au Mali et en Libye, le pays, rappelle M. Messahel a réussi à préserver sa sécurité et sa stabilité soulignant que “la stabilité de la région dépend de la stabilité de l’Algérie”.
“Tout le monde est gagnant au retour de la stabilité et à la préservation de l’unité et la souveraineté de la Libye. C’est un grand pays qui a de grands moyens (…) il faut écarter le spectre le l’ingérence”, a-t-il insisté.
Interrogé sur la doctrine de la diplomatie algérienne de la non ingérence, la médiation, l’équidistance, et l’appropriation, M. Messahel a souligné que ce sont les fondements de base de la diplomatie algérienne.
“Nous partageons notre expérience en matière de lutte contre le terrorisme parce que nous l’avons vécu, parce que nous sommes convaincus qu’il n’y a pas d’alternative à des solutions politiques et ne nous voulons pas que d’autres peuples vivent notre tragédie”, a soutenu M. Messahel.
Evoquant la politique de l’Algérie dans l’instauration de la stabilité où elle devient aujourd’hui un modèle à suivre et une référence, M. Messahel a assuré qu’à l’international, il y a un besoin d’Algérie dans le partage de son expérience et de sa politique, comme il a été fait au Mali à travers l’élaboration de l’Accord de paix d’Alger en 2015.
“C’est un Accord qui a tracé les grandes lignes d’un retour à la paix et à la stabilité et qui préserve l’unité du Mali, même si sa mise en oeuvre tarde à se mettre en place en raison de difficultés majeures”, a-t-il renchéri.
Selon le chef de la diplomatie algérienne, l’effort international c’est d’accompagner les Maliens dans la mise en oeuvre des politiques qu’ils ont décidé eux-mêmes.
“L’avenir du Mali est entre les mains des Maliens. C’est aux Maliens eux-mêmes de défendre leur pays, d’assurer sa sécurité. Notre devoir à nous en tant que pays voisin, c’est d’accompagner ce pays dans la mise en oeuvre de sa politique, à travers le soutien financier, logistique, civil”.
A la question du retour des combattants étrangers, M. Messahel a indiqué qu’il n’y avait pas de plus “redoutable” compte tenu de ce