Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a déclaré, lundi, que la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, doit être encore accélérée, exhortant les acteurs maliens à construire le consensus nécessaire autour des réformes essentielles pour assurer le succès des élections prévues en 2022.
Dans son intervention à la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS) consacrée à la situation au Mali, Boukadoum a invité les acteurs maliens à “préserver les acquis obtenus jusqu’à présent et à construire le consensus nécessaire autour des réformes essentielles nécessaires pour assurer le succès des élections prévues l’année prochaine”.
“Tout aussi important, la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, qui a pris un nouvel élan récemment, doit être encore accélérée”, a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.
La célébration ce mois-ci du 6ème anniversaire de l’Accord de paix et de réconciliation signé par les parties maliennes en 2015 à Bamako, offre ” une nouvelle opportunité d’évaluer les progrès accomplis jusqu’à présent pour relever les multiples défis auxquels le pays (le Mali) est confronté”, a soutenu le ministre.
Cette session ministérielle du CPS, présidée par l’Algérie, a pour objectifs d’examiner les récents développements au Mali, passer en revue les conclusions du Groupe de soutien à la transition tenu à Lomé le 8 mars 2021 et explorer les voies pour l’UA de soutenir les réformes électorales et constitutionnelles.
Source APS