Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a mis l’accent, mercredi, sur l’importance de la réforme de l’action arabe commune pour répondre aux défis régionaux et internationaux, exprimant son souhait de voir le prochain sommet d’Alger constituer “une étape décisive” dans le processus de cette réforme, à l’instar du sommet d’Alger de 2005.
S’exprimant lors des travaux de la 154ème session du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, qui ont débuté aujourd’hui, par visioconférence, sous la présidence du ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad El Maliki, et la participation des ministres arabes des Affaires étrangères, M. Boukadoum a réaffirmé “la volonté et la détermination de l’Algérie d’abriter le 31ème sommet arabe dans les meilleurs délais, étant donné que les mesures de son accueil ont été lancées depuis quelque temps”, ajoutant que ce point avait été abordé lors de la visite en Algérie du Secrétaire général de la Ligue arabe en février dernier, mais la propagation de la COVID-19 a empêché la tenue de ce sommet dans les délais fixés.
Le ministre a précisé, à ce propos, que l’Algérie était en contact permanent avec le Secrétariat général de la Ligue arabe sur ce sujet jusqu’à ce que les conditions sanitaires nécessaires se réunissent pour fixer un nouveau rendez-vous pour la tenue du Sommet à Alger.
Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que le dossier de la réforme de l’action arabe commune figurait “en tête des ateliers que nous considérons tous importants et prioritaires”, un dossier qui s’impose plus que jamais, eu égard à la relation entre le rôle de la Ligue arabe et la réforme de ses structures et des moyens de sa gestion pour mieux répondre aux défis régionaux et internationaux”.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, il est temps d’accorder à ce dossier l’importance qu’il requiert, en traduisant les efforts déployés des années durant en décisions palpables qui restitueraient à la Ligue Arabe son rôle escompté, précisant que “nous voulons une Ligue qui réunit et qui soit respectée par tous, une Ligue sur laquelle nous pouvons compter”.
Selon M. Boukadoum, un intérêt particulier doit être accordé au volet finances, en recherchant les voies idoines permettant de tirer profit, de la meilleure façon qui soit, des affectations que consacrent les pays membres, notamment en cette conjoncture difficile par laquelle passent les Etats arabes.
Dans ce contexte, il a invité l’ensemble des ateliers mis en place à cet effet à présenter, dans les plus brefs délais, les résultats de leurs travaux devant le Conseil ministériel, lequel devra prendre les décisions adéquates, ajoutant que “c’est ce que nous attendons du prochain Sommet à Alger que nous souhaitons ériger en une station décisive dans le processus de réforme de l’action arabe commune, tout comme fut le cas pour le Sommet d’Alger de 2005, couronné par des décisions importantes, ce qui lui a valu l’appelation de ‘Sommet de la Réforme’ “.
Source APS