Déclaration du ministre portugais des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva, à l’issue de son entretien avec le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.
L’expérience algérienne dans la déradicalisation est “porteuse de leçons” et tous les Européens doivent en tenir compte, a souligné dimanche à Alger, le ministre portugais des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva.
“L’expérience de l’Algérie dans le processus de déradicalisation est si riche (…) et porteuse de leçons que tous les Européens doivent tenir en compte”, a indiqué le chef de la diplomatie portugaise dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.
M. Santos Silva qui a précisé que le Portugal est aussi, “engagé dans ce front, un front très important dans la promotion des valeurs démocratiques”, a estimé que la déradicalisation constitue “un instrument indispensable pour la sécurisation de notre environnement politique et géographique”.
Revenant sur son entretien avec M. Messahel, il l’a qualifié de “réunion très intéressante” où les discussions ont été axées sur la situation dans le bassin méditerranéen, “lieu commun, dit-il, qui intéresse aussi bien les pays européens que ceux de l’Afrique du Nord”.
De son coté, M. Messahel a souligné que l’entretien a porté essentiellement sur trois points fondamentaux: le dialogue entre l’Algérie et le Portugal, la situation en Libye au Sahel ainsi que l’extrémisme violent qui est devenu un point inscrit à l’ordre du jour des Nations Unis.
“Nous avons abordé à la situation que connaît la région particulièrement autour du bassin méditerranéen notamment les questions ayant trait à la paix et la stabilité, notamment la situation en Libye et au Mali”, a-t-il noté, relevant l’existence de “convergence de vues sur la nécessité d’une solution politique par le dialogue”.
M. Messahel a expliqué également, que les deux parties ont abordé la question de l’extrémisme violent et l’expérience algérienne ainsi que les résultats auxquels elle a abouti grâce aux politiques du président de la République.