Le long métrage de fiction “L’archipel de sable”, une œuvre abordant l’histoire d’une rencontre improbable entre un artiste peintre français et un soufi algérien dans l’Algérie colonisée, réalisé par Ghaouti Bendeddouche a été projeté mercredi à Alger.
D’une durée de 78 mn, ce film réalisé sur la base d’un scénario de Mourad Bourboune a été coproduit par le ministère de la Culture, la Télévision algérienne et les entreprises “Les films de la source” et “Fennec production”.
“L’archipel de sable” relate la rencontre d’un artiste peintre orientaliste, Jean Berthier campé par le Français Emmanuel Texeraud en quête d’inspirations et de découverte, et un cheikh de confrérie soufi, Si Gacem joué par le regretté Hamid Remas, dans la région de Biskra, dans l’Algérie de la fin des années 1930.
En quête d’Orient, Jean Berthier se dirige vers Ouled Nacer où il tente de s’intégrer dans la vie quotidienne de ce village régi par la loi martiale. Après s’être défait de la protection militaire, l’artiste s’installe parmi les algériens avec la bénédiction de Si Gacem et commence à peindre des portraits des habitants pour organiser une exposition.
A travers les discussions entre les deux hommes le film s’articule autour des perceptions et préjugés portés par les occidentaux sur les algériens et la religion musulmane. Le régime militaire imposé aux régions du sud et les exactions commises par l’armée coloniale sont également mises en avant.
Malgré la violence et les différences, l’amitié liant les deux hommes mènera le peintre vers une initiation aux coutumes locales et la découverte de l’univers du soufisme avant que la réalité de la colonisation ne les rattrape.
S’il présente des images admirables de la région de Biskra et d’El Kantara et relate une histoire intéressante de par son contenu et sa trame, “L’archipel de sable” prend cependant beaucoup de raccourcis dans la narration et use souvent de discours direct.
Né en 1936 à Tlemcen, Ghaouti Bendeddouche a réalisé plusieurs films et documentaires dont “Hassan Nya”, “La voisine”, ou encore “Echebka”.
D’une durée de 78 mn, ce film réalisé sur la base d’un scénario de Mourad Bourboune a été coproduit par le ministère de la Culture, la Télévision algérienne et les entreprises “Les films de la source” et “Fennec production”.
“L’archipel de sable” relate la rencontre d’un artiste peintre orientaliste, Jean Berthier campé par le Français Emmanuel Texeraud en quête d’inspirations et de découverte, et un cheikh de confrérie soufi, Si Gacem joué par le regretté Hamid Remas, dans la région de Biskra, dans l’Algérie de la fin des années 1930.
En quête d’Orient, Jean Berthier se dirige vers Ouled Nacer où il tente de s’intégrer dans la vie quotidienne de ce village régi par la loi martiale. Après s’être défait de la protection militaire, l’artiste s’installe parmi les algériens avec la bénédiction de Si Gacem et commence à peindre des portraits des habitants pour organiser une exposition.
A travers les discussions entre les deux hommes le film s’articule autour des perceptions et préjugés portés par les occidentaux sur les algériens et la religion musulmane. Le régime militaire imposé aux régions du sud et les exactions commises par l’armée coloniale sont également mises en avant.
Malgré la violence et les différences, l’amitié liant les deux hommes mènera le peintre vers une initiation aux coutumes locales et la découverte de l’univers du soufisme avant que la réalité de la colonisation ne les rattrape.
S’il présente des images admirables de la région de Biskra et d’El Kantara et relate une histoire intéressante de par son contenu et sa trame, “L’archipel de sable” prend cependant beaucoup de raccourcis dans la narration et use souvent de discours direct.
Né en 1936 à Tlemcen, Ghaouti Bendeddouche a réalisé plusieurs films et documentaires dont “Hassan Nya”, “La voisine”, ou encore “Echebka”.